Pour un festival bizarre, le public s'attend forcément à un programme ... bizarre. Il ne sera pas déçu. À la halle polyvalente pendant deux journées complètes, les 26 et 27 octobre, il va pouvoir déambuler entre écrivains, peintres, musiciens, sculpteurs, et même des tarologues, tous présentent leurs œuvres artistiques.
L'Inauguration, le 26 octobre à 12 heures, donnera le ton de l'événement avec un Apéro bizarre.
Apéro bizarre et sauvage… En 2018, le jour de l’inauguration aux Marronniers, tout avait commencé avec des insectes cachés sur des toasts sur des plantes cultivées du jardin : bourrache, capucine… quelle dégustation !, Cette fois-ci, elles sont deux, Jeanine Biasiolo et Geneviève Troyes, toujours sur des tables bizarres, à s'essayer à de l’entomologie à partir de bestioles encore plus curieuses et qui retourneront peut-être les cœurs sensibles… Tout ce qui sera consommé sera fabriqué artisanalement à partir de la nature sauvage comestible ou acheté dans des organismes habilités. Dans le pays attaché aux traditions de la table, un clin d’oeil à des préoccupations de nature sociale et environnementale paraissent forcément bizarres. Ce moment festif de mieux vivre ensemble, les organisatrices de cet apéro ont essayé de le scénographier de manière éclectique,ce n’est qu’une métaphore ayant pour but de faire réfléchir aux mutations du monde contemporain qui entraînent parfois chacun dans un tourbillon.
Trop bizarre… des « Playart » personnalisés.
Depuis 2008, Christine Childs fait de la peinture et s’amuse à coller des petits personnages de type jouets sur la toile. Au fur et à mesure, elle a développé une « technique playart » très personnelle. Les objets peuvent être collés ou incrustés à la toile. Ils peuvent être peints, parfois même recouverts de paillettes. A l'occasion du festival, une nouvelle famille de Playart se présente : ce sont des playarts personnalisés. Ils s’appellent les « Name – Play ». Anniversaire, naissance, photo de famille revisitée, mariage et bien d’autres raisons peuvent vous amener à chercher cadeau abordable, amusant, joyeux, et qui sort de l’ordinaire. Vous choisissez la toile qui vous plaît, puis vous chinez les personnages dans la boîte magique et ensuite, vous faites inscrire le nom souhaité, en direct, pendant le festival. C’est un peu « space », un peu « strange » ? Et bien, oui : c’est bizarre et plein d’humour. Découvrez les « Name-Play » qui seront proposés à la vente en avant-première à la halle polyvalente, les 26 et 27 octobre.
Carrosserie par Geneviève Troyes
Entre carrosserie, citrouille et Cendrillon, au mois d’octobre il n’y a pas loin ! Mais plus sérieusement, chaque exposition est comme une sortie de fête, un rendez-vous public, qui impose de se questionner soi-même sur ce qu’il faut voir du discours voilé de chaque œuvre. Elle essaie chaque fois de décrypter ses « mood-boards », tableau en tôle d’aluminium , qui au fil des ans remplacent les traditionnelles peintures sur toile. Ils ne sont pas bizarres sur le plan de la figuration ou de leur écriture plastique, mais sur celui de leur présentation en caisson, sorte de "carrosserie". Pour leur fabrication, la machine et l’ordinateur, qui sont toutes deux autistes sur le plan du sujet, de l’écriture graphique, de la composition, du lyrisme et de la profondeur artistique, permettent d’obtenir la forme rectangle finale, une invention qui m’est propre depuis 15 ans. Ferme et définitif, le dessin s’y exprime dans une matière noble et durable. Voilà le bizarre, cette mutation en objet, impliquant un rapport avec les autres objets comme les objets de hasard de la galerie Peau d’âne qui expose ses mood-boards dans l’espace public, dans la rue un jour de marché, dans l’épicerie bio. La transaction entre les passants et le tableau « objet mutant » à la fonction hybride, est libérée. À l’horizontale en plateau de table - à retrouver lors de l’Apéro bizarre du 26 octobre -, c’en est fini de la pureté originelle et de la sacralité du tableau, il répond à une fonctionnalité comme une pièce de design. Pourtant, s’il faut choisir pour cette chimère, c’est au fait pictural qu’elle appartient. « Peinte sur le motif », elle représente un moment unique, restituant une vision de mon univers familier, plein du vécu qui hante son âme… surtout à Lectoure, précise l'artiste.
Philippe Motta
Il travaille sur l'inexorable dépréciation de l'écriture et de la lecture face à la domination des écrans. La dématérialisation massive de l'écrit a entraîné, de facto, un recul de l'intérêt et de l'attention pour les vecteurs traditionnels de l'écriture. Le papier - journaux et livres - ainsi que le geste d'écrire se trouvent désormais sinon relégués, mais pour le moins en retrait de nos pratiques. Ceci a une infinité de conséquences sur nos comportements : nos pratiques de lecture glissent comme un index sur un écran. Notre capacité d'attention et de mémorisation diminuent et, par conséquent, nos connaissances autant que nos capacités de réflexion s'en trouvent amoindries.
Philippe Motta a pour but d'alerter sur cette tendance qui, si elle devenait inéluctable, conduirait vers une culture aseptisée, tout entière dominée par ce que les grands opérateurs de la sphère numérique consentiraient à diffuser.
Janine Sitjar, écrivain, née en Dordogne, vit à Agen, auteur et ancienne philosophante,
Elle animera une table ronde sur le thème : "à propos des passions", ainsi qu'une conférence-débat sur le thème : "Écrire... Ex-maître saucier de Villeneuve-sur-Lot". Cela ne vous semble pas bizarre comme thème. Il va vraiment falloir aller assister à cette conférence pour savoir de quoi il retourne !
Fabienne Larnicol et les tarots
ll y a quelques années, elle a reçu un cadeau magique qui a changé sa vie : le Osho Zen Tarot ! Quelle joie de se plonger dans ces cartes, de discuter avec elles , de découvrir ce qu’elles avaient à dire, de soulever le voile… À chaque tirage une nouvelle découverte , un regard sur soi même, une méditation sur la vie.
Après sa rencontre avec Emmanuelle Iger, le monde du Tarot s’est ouvert à elle à travers ses ouvrages et sa formation. Aujourd’hui, elle pratique avec le Tarot du Rider Waite -Smith. Ce jeu d’origine Anglo Saxonne est le plus utilisé au Monde.
Pour partager sa vision du Tarot, elle propose des ateliers et formations pour les personnes qui souhaitent se servir de cet outil magique pour leur développement personnel. Si vous avez besoin de dénouer une situation compliquée et que c’est le brouillard dans votre tête, elle vous propose des tirages de tarot énergétiques et des lectures bilan lors de certains passages de vie.
Elle est aussi praticienne en psychologie énergétique et utilise l’EFT pour Emotional Freedom Techniques, soit, en bon français, la technique de libération émotionnelle, en séance individuelle d’aide à la transformation. Cette technique ne s’explique pas, elle se vit !
Présente au festival Bizarre - de retour du Festival de Tarot de Saint-Maritn-de-Goyne, parce que lecteur, je ne suis pas sûre que vous sachiez qui'il existait sur notre département, un festival aussi original. Il avait lieu en septembre, si vous êtes intéressés, il vous faudra attendre 2020 maintenant.
À Lectoure, elle présente sa librairie ésotérique avec des livres et des jeux, tarots et oracles. Elle proposera aussi des lectures de tarot.
Les rêveries de Doudoll au Festival Bizarre 2019 !
Pour des cadeaux originaux aux approches des fêtes de fin d'année !
L'écrivaine Delphine Montariol, profitez de cette occasion pour la découvrir !
Française et anglophile, Delphine Montariol a d’abord écrit un mémoire, des articles scientifiques et une thèse de Doctorat en Histoire du droit, avant de se confronter à la pratique du droit et de devenir avocat au barreau de Toulouse pendant plus de huit ans. Elle a alors acquis une connaissance accrue de l’être humain, notamment dans ses facettes les plus sombres.
Elle est ensuite revenue à ses premières amours, l’écriture et l’histoire, auxquelles elle consacre aujourd’hui le plus clair de son temps. Elle est l’auteur de deux séries de polars historiques intitulées « Les enquêtes des cousins Clifford » - suivant les aventures de quatre espions anglais au début du XXème siècle - et « Worthington & Spencer, détectives privés » - narrant les enquêtes de la première agence londonienne de détectives privés dirigée par un homme et une femme à l’époque victorienne.
Alex'ha, pour la découvrir, il suffit de la laisser s'exprimer
Je suis une artiste plutôt discrète, et voici quelques photographies de l'expo de l'hiver dernier au Chatpitre 32, des clichés d'un festival de rue l'été dernier… Des photos que j'ai faites cet été à Valence… Je fais de l'abstrait, du figuratif, un mélange des deux ! Des toiles lisses, des toiles avec effet de matière… et que dans mon imaginaire j'ai un univers très particulier, des couleurs originales (des mers vertes !) ; et c'est la raison pour laquelle j'ai été très étonnée de l'accueil positif que les gens m'ont réservé, et très touchée des articles de presse. Je suis autodidacte, j'expérimente sans cesse de nouvelles techniques, je ne peins qu'à l'acrylique, je bosse parfois sur 5 toiles en simultané, et je ne peins que sous l'inspiration d'une émotion (comme quoi, parfois, dans certains cas, c'est l'école du cœur qui est la meilleure). Mon nom d'artiste, c'est Alex'ha, un hommage filial. Alex' pour Alexandra, mon prénom de baptême grec orthodoxe (du côté de ma mère) et ha pour Hasbani, le nom libanais de mon père, car je suis une fille du sud, qui aime la planète entière, respecte toute culture et religion, et déteste le racisme, l'antisémitisme, le fanatisme, les raccourcis, les amalgames, la bêtise, les empêcheurs d'aimer et de penser… Et j'ai eu un coup de foudre pour la Gascogne. »