.jpg)
Le 27 septembre devant l’église Saint-Martin, Alain Marin, maire de Perchède, entouré de conseillers municipaux, reçoit Christophe Jankowiak, délégué de La Fondation du patrimoine, et Vincent Gouanelle, conseiller départemental ainsi qu’une trentaine de Perchédois. Il présente le dernier chantier prévu dans son mandat de maire : la restauration de l’église et la création d’une galerie d’exposition photo dans l’emban (1). On remarque la présence de Bertrand et Marie-Françoise de Pesquidoux et de Francis Brumont, professeur émérite d'histoire moderne à l'Université de Toulouse.
Travaux prévus
Il s’agit de créer la galerie, de rénover le couvert et de rendre l’église accessible. Les murs intérieurs et extérieurs seront badigeonnés de chaux et un plafond sera recréé. Voici le détail :
-
restaurer l’emban : reboucher les fissures, remplacer 20 m² de tomettes, chauler les murs, poser un plancher, aménager la galerie photo,
-
réparer la toiture de la sacristie,
-
piquer les murs nord et est sur 60 m²,
-
réparer la porte d’entrée nord,
-
restaurer la chapelle sud : piquer et badigeonner les murs,
-
mettre aux normes électriques et éclairer l’emban,
-
rendre accessibles l’église et le cimetière attenant.
Les entreprises retenues sont : TMH (Riscle), spécialisée dans la restauration, les Établissements Billepinte et Fils (Le Houga), ainsi que le service voirie de l’intercommunalité et le soutien technique de l’Unité départementale de l’architecture et du patrimoine du Gers.
Financement
Le coût des travaux est de 39.448 euros. Alain Marin a demandé une subvention à la Région, au département et à l'État (Dotation des teritoires ruraux), en insistant sur le projet de galerie. Perchède finance 25 % du coût. La Fondation du patrimoine apporte son soutien en recueillant les dons. Aussi y a-t-il des bons de souscription à la mairie et sur Internet (2).
L’église Saint-Martin
L’église date des XVe et XVIe siècles. Tour massive de 20 m, le clocher est sans doute une ancienne tour de défense. Il est percé à l’ouest d’une meurtrière canonnière. Il est étayé par deux contreforts, surmonté d’un court clocher octogonal et flanqué d’une jolie tourelle d’escalier ronde. La cloche (350 kg) date de 1748. Elle a échappé à la Révolution. La nef comporte deux travées. Le chevet (3) n’a pas d’ouverture.
(1) Mot gascon signifiant « auvent » ; ici, il s’agit d’un hall d’entrée bâti et fermé. (2) Sur le site de la Fondation. (3) Extrémité du chœur derrière le maître autel.
