Affirmer que ce deuxième Esti’ Val de Gers pour l’année 2019 fut grandiose, n’est pas une gasconnade.
Un record de fréquentation jusque là jamais atteint
Il faut reconnaître que le site du moulin avec son pré en contrebas offrait un cadre exceptionnel pour ce type de manifestation estivale, les caprices de la météo ayant juste donné, dans la matinée, quelques sueurs froides aux organisateurs. Dès la fin de l’après-midi, Patrick, le guide-meunier, a été sollicité et ce n’est pas moins de trois visites qui se sont succédées. Avec leurs parasols bariolés, les stands des producteurs formaient un arc de cercle autour des tables où s’étaient assis plus de 700 convives, un véritable record. Certains avaient préféré s’installer au pied du moulin dominant ainsi l’ensemble comme s’ils étaient sur le haut d’un amphithéâtre. Dès 19 h, on faisait la queue pour s’approvisionner en différentes ripailles, toutes plus appétissantes les unes que les autres, tant et si bien que certains n’ont pu être servis en raison de la rupture des stocks. Aussi le four du moulin qui avait cuit du pain, a repris du service pour offrir des pizzas aux retardataires un peu démunis.
Félicitations aussi pour les éclairagistes
À 21 h, début du concert avec le groupe Kocka Neba. Ce quatuor renforcé par deux musiciennes franco-allemandes a proposé un voyage à travers les influences des musiques traditionnelles des Balkans : slaves, tziganes et ottomanes. Dans la quiétude de cette soirée estivale, il y avait de la musique, mais aussi de la poésie. Sur le mur du moulin illuminé par les projecteurs placés au pied, était projetée l’inscription de Welcome in Tziganie, visible à des kilomètres à la ronde, augmentant la féérie du moment.
Ce site extraordinaire du village de Durban, avec son moulin au centre et les ruines du château en arrière-plan, est voué à un avenir exceptionnel.
À ne pas oublier, le dernier Esti'Val de Gers, à Monbardon, jeudi 15 août.