La guerre des animaux
Chloé Munich et Vincent Lalanne nous racontent leurs vacances, immergés dans une réserve naturelle. Vincent, citadin passionné d’écologie, réalise son rêve et entraîne Chloé au cœur de la forêt pour des vacances écotouristiques. Avec sa caméra, elle tente d’immortaliser cette quête personnelle. En découvrant ce monde inconnu, Chloé et Vincent se confrontent, chacun à leur façon, à des moments de doute et de solitude. Entre vidéo et performance, le duo emmène le public à la frontière du documentaire et de la fiction.
Infos pratiques : L’Ouverture - Café associatif - 3 place du Foirail à Mauvezin - ouvert à tous, entrée libre dans la limite des places disponibles. Bar sur place.
Plus d’informations sur le festival : http://centre-photo-lectoure.fr/festival/ep-2019/
A propos des artistes :
Chloé Munich et Vincent Lalanne forment un duo d’artistes créant des œuvres hybrides narratives. Leurs réalisations traitent des choses du quotidien comme les constructions sociales que l’on subit ou la vision des hommes et des femmes sur leurs environnements. Ils se questionnent également autour de la place des artistes dans la société ou encore le rôle des croyances et de la spiritualité.
Le binôme élabore ses compositions à partir de différentes typologies d’images et diverses structures narratives. Si bien qu’en voyant leurs œuvres, entre vidéo, performance et installation, la question du format se pose. Que regarde-t-on ? Une archive, un conte, une vidéo amateur, un spectacle, une œuvre d’art ? On n’est jamais sûr de la réponse. Cette confusion sciemment orchestrée donne une autonomie à leurs œuvres. Le public peut alors se l’approprier, s’y projeter, et suivre le sentier de la narration ou y flâner de pensée en pensée, bercé par le récit.
Se mettant eux-mêmes en scène ou avec des acteurs amateurs, le duo se dévoile en prenant délibérément une posture candide. Leur écriture et leur regard permettent au spectateur de faire un pas de côté et d’avoir une vue distanciée sur les images et les histoires qu’ils racontent. Leurs mises en forme plastiques témoignent d’une porosité entre l’intime et la fiction et leurs façons de réécrire le réel et de le détourner illustre notre temps. Depuis 2016, le duo se lance en tant que curateurs pour défendre des artistes usant de l’écriture et du langage.