"La Résurrection", l'immense tableau d'Alexandre Magenc est revenu en l'église

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Marie-Charlotte de Cassagnac avait pris en charge sa rénovation

Dimanche après l'inauguration du square en l'honneur et à la mémoire de Jean-Louis Quereillhac, c'est en l'église que se poursuivait la seconde partie de cet après-midi dédiée à la culture et au souvenir.

Culture en premier lieu avec le retour de l'immense tableau "La Résurrection" (3.20 x 1.95), œuvre majeure peinte en 1851, à l'âge de 29 ans par Alexandre Magenc, descendant d'une famille de bourgeois présents à Plaisance depuis le début du XVIIIe siècle maîtres apothicaires, Joseph juge de paix, constructeur de la chartreuse familiale, Gabriel maire en 1818, père d'Alexandre.

Cette œuvre majeure inscrite dans le grand projet plaisantin de construction de la nouvelle église débuté en 1854, acte de foi de l'artiste et témoignage de l'amour qu'il portait à Plaisance, avait quelque peu souffert des outrages du temps en raison de désagréments climatiques subis par l'édifice.

Marie-Charlotte de Cassagnac, descendante elle aussi d'une lignée qui avait marqué Plaisance et le département durant plus d'un siècle, s'était émue devant ce tableau, avait proposé de prendre en charge sa restauration.

L'accord avait été général auprès de la municipalité, de l'église, des monuments historiques où le tableau est inscrit.

Le tableau a été confiée à Eugénie Galeraud, restauratrice, qui a effectué un remarquable travail d'une année pour retrouver, après moultes difficultés dues au support dégradé, la fraîcheur et la beauté de l'oeuvre originelle.

Marie-Charlotte avait expliqué la motivation de sa généreuse démarche, à sa suite, Alain Lagors avait présenté la lignée Magenc, le tableau avait été dévoilé par Marie-Charlotte et Eugénie Galeraud qui avait détaillé son superbe travail.

Christophe Jankowiac, délégué de la fondation du patrimoine, Laurent Marsol, conservateur des objets d'art à la Drac du Gers, sont intervenus ensuite.

L’archevêque Maurice Gardès, ultime interlocuteur, s'est félicité de cette restauration et a invité l'assistance à se lever quand il a béni l'oeuvre.

Les nombreux présents ont poursuivi en partageant un vin d'honneur sous les arcades du Ripa-Alta.

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