Soixante-quinze ans après, le village de Moncassin n'a pas oublié.

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Tout sauf l'oubli de cette tragédie !

Samedi 8 juin 2019, les habitants de la commune de Moncassin avec leur maire, Jean-Claude Verdier en tête, se sont rassemblés autour de la stèle du carrefour de la D2 et de la D237. Francis Dupouey,  conseiller départemental, le gendarme Henry de la Brigade de Mirande, Albert Lagleize et les anciens combattants de la FNACA ont tenu à commémorer les événements tragiques qui se sont produits, il y a 75 ans, sur ces mêmes lieux.

 Un épisode particulièrement douloureux

Il était très tôt ce matin-là, le gendarme Roger Lacaze et ses quatre compagnons du Corps Franc Pommiès se sont postés sur ce  carrefour pour attendre quelques éléments de l'État-Major du CFP qui devaient s'installer au château de Lapalu. Soudain, deux  "Tractions" noires, immatriculées dans le Gers, se présentent à l'horizon, laissant croire qu'il s'agissait des autorités résistantes attendues... Mais non, c’était des ennemis, habillés en civil, qui ont tiré soudainement sur les Résistants qui tenaient le carrefour.  Ce fut  presque un combat au corps à corps. Le chef du groupe, Roger Lacaze a été tué, les autres ripostant avec leurs armes. Georges Bixel et Gèze ont été faits prisonniers tandis que Campistron et Louis Désangles pouvaient prendre la fuite. Louis Désangles  s’est écroulé avant de pouvoir traverser la haie : une balle lui a traversé le poumon gauche. Il mourra des suites de ses blessures quelques années plus tard.

75 ans plus tard, le souvenir demeure, et Michèle Boué, fille de Louis Désangles, accompagnée de Pierre Villas  du CFP/49ème RI, a déposé solennellement la gerbe au nom du Corps Franc Pommiès.

 

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