Les spectacles de CIRCa pour mars 2019

Les Inconsolés © Laure Duthilleul.jpg

Semillas - Cuarteto Tafi

Né en France, le Cuarteto Tafi est la réunion improbable d’une voix argentine, un bouzouki grec, une guitare flamenca et des percussions afro-latines. A la croisée de vents contraires, il a trouvé son point de fuite en Argentine, dans cette pampa riche en styles traditionnels méconnus (chacareras, zambas) fleurissant à l’ombre de l’auguste tango. 
 Ayant parcouru ce territoire en explorateurs, puis en virtuoses, nos quatre artistes ont fini par y planter leurs propres graines (semillas). Il en ressort aujourd’hui une musique affranchie qui n’appartient qu’à eux, fusion de multiples trajectoires. Leurs chansons parlent de vies nouvelles, de rencontres furtives avec le passé, de frontières décousues ou encore de l’espoir d’un territoire uni. Des bribes d’universel distillées par la voix d’or et de soleil de Léonor. 
"Un vent frais de créativité, de qualité et d’originalité souffle sur l’Argentine !" (Eduardo Makaroff  / Gotan Project).

En collaboration avec les JM France

Musique - Lundi 18 mars, à 21 h au Dôme - durée 1 h 15 - Tout public - 17 € - 13 €

Un ennemi du peuple -Cie Tabula Rasa - Sébastien Bournac

Un ennemi du peuple met en scène un conflit familial et politique autour de la découverte des eaux polluées d’un établissement thermal. 
Sébastien Bournac, entouré d’une équipe d’acteurs fidèles, se confronte pour la première fois à Ibsen dans une pièce qui illustre la comédie des pouvoirs, des partis, de la presse et des mé¬dias, et qui étrille le caractère versatile de l’opinion publique.

Théâtre - Vendredi 22 mars, à 21 h au Dôme - durée 2 h 10

Dès 15 ans - 17 € - 13 €

Les Inconsolés - parti Collectif

Michaël Fœssel, philosophe contemporain, nous propose dans son livre Le Temps de la Consolation, d’aborder la consolation comme un concept. A l’échelle collective ou individuelle, la consolation permet de penser nos pertes, notre rapport à celles-ci, mais aussi notre rapport à l’autre.

Avec ce thème oscillant entre individu et collectif, les artistes du parti Collectif ont l’occasion de mettre en exergue leur singularité tout en jouant sur les enjeux communs.
Les Inconsolés surgissent sous le chapiteau, protéiformes, formant une suite d’attractions, chacun ayant son rythme propre, un sommet qui tient le spectateur en haleine forte comme dans un numéro de cirque. Musique et personnages se croisent, s’interrogent et vont finalement tous se rang contrer. Il y a Boèce dans sa geôle, Electre pleurant son père, la déesse Niobé, un dresseur de drone, une contorsionniste blessée, le sceptique, des clowns Beckettiens …
Par différentes figures de théâtre, de musique, et par l’incarnation de ces personnages, le parti Collectif et Laure Duthilleul — démetteuse en scène — propose une joyeuse et universelle représentation du concept philosophique déployé par Michaël Fœssel.

“L’art est un vecteur de consolation parce qu’il amène du sens, une sensualité même au lieu de la perte.” Michaël Fœssel

Le parti Collectif est un collectif d’artistes hyperactifs, hyperactants, toujours sur la brèche de la création in situ. Il intervient en effet dans les musées, sur les places, les scènes, les bateaux et les théâtres pour décaler les regards au fil de ses désirs et de l’actualité. Ils proposent d’inventer des spectacles, concerts, performances ou autres selon les lieux, les pensées, les envies…

Musique et Théâtre - 

  • Jeudi 28 mars, à 21 h sous chapiteau au Parc de La Boubée au Garros 
  • Samedi 30 mars, à 21 h sous chapiteau au Parc de La Boubée au Garros 

Durée 1 h 30 - Dès 8 ans -9 €

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