Le 10e anniversaire de ce concert du Nouvel An, organisé par Les Amis des Orgues et Le Foyer rural, a lieu le 13 janvier. Comme le lecteur le sait, s’il a lu l’article qui l’annonçait, c’est un concert exceptionnel. Pour deux raisons : la qualité de l’orchestre et le programme original proposé.
Car le « morceau de résistance » du concert, c’est une suite composée :
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du 1er mouvement de la 40e symphonie de Mozart,
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du 2e mouvement de la 7e symphonie de Beethoveen,
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du bal de la Symphonie fantastique de Berlioz,
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de la Symphonie du Nouveau Monde de Dvořak.
Ces détails sont restés secrets jusqu’au concert ! L’exécution est tout simplement merveilleuse. « Une parenthèse » hors du temps, comme le dit Patricia Galabert, maire du Houga.
Le sens de la mise en scène
Vincent Caup, le talentueux chef d’orchestre, a le sens et, manifestement, le goût de la mise en scène : il laisse jouer l’orchestre seul le premier morceau, Les Funérailles de la reine Mary, de Purcell, avant de venir à sa place où il prend un air de circonstance.
Et ce n’est pas tout : avant de lancer le morceau en quatre parties décrit ci-dessus, il invoque l’esprit de Mozart, qui vient, en chair et en os lui transmettre les partitions !
Enfin, il fait venir deux petits garçons d’environ 7 et 6 ans et leur fait « diriger » l’orchestre (mais il est derrière eux !).
L’orchestre joue encore trois autres morceaux : le Boléro de Ravel, la célèbre Radetzky Marsch, marche militaire viennoise de Johann Strauss père (une exécution brillante) et enfin, Encantador, que l’on entend dans les arènes.
À l’issue du concert, Vincent Caup offre un cadeau à Claude Bouix-Alpers, présidente des Amis des orgues et, aussi, violoniste dans l’orchestre.
Introduction de Patricia Galabert
Avant le concert, la maire souhaite la bienvenue à l’orchestre qui va transformer l’Espace folgarien en Salle Dorée, là où est joué le concert du Nouvel An à Vienne. Elle remercie Claude Bouix de perpétuer ce concert devenu tradition. C’est une richesse pour un village, qu’elle puisse ainsi faire partager sa passion. Elle souligne aussi le rôle logistique du Foyer rural dans l’organisation du concert.
Puis elle remercie Vincent Caup pour ses dix ans de fidélité. « Laissons-nous entraîner par les morceaux vifs et joyeux et méditons pendant les parties mélancoliques ! » Elle conclut : « profitons pleinement de ce temps suspendu : si vous ne pouvez être à Vienne, c’est Vienne qui vient à vous ! »