Cinéma de l'Astarac une semaine choc

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Du 10 au 16 octobre dans votre salle,

Des chocs en pagaille cette semaine, des chocs de culture, de tradition, des chocs physique qui bouscule le caractère, des chocs psychologique qui bouscule les corps..

Deux événements, la venue de docteur et psychologue pour nous expliquer la Pleine conscience et la journée européenne du cinéma Art et essai à célébrer dimanche avec un film Suédois.

Mercredi 10 Octobre à 20h30, faites une pause dans l’instant présent avec le documentaire « VOYAGE EN PLEINE CONSCIENCE » 
Le film sera suivi d’une discussion animée bénévolement par des spécialistes locaux de la Pleine conscience. La pleine conscience , qui consiste à ramener son attention sur l’instant présent, est pratiquée à travers le monde. Pour la première fois, les réalisateurs Max Pugh et Marc J. Francis capturent le quotidien et la philosophie de vie de la communauté du village des Pruniers situé dans le sud-ouest de la France. Ce voyage initiatique suit les pas du maître bouddhiste zen Thich Nhat Hanh et nous ouvre les portes de la pleine conscience.
Tourné sur une période de 3 ans, une exploration fascinante et immersive pour comprendre ces vies tournées vers le présent et le détachement des aspects matériels de notre société.
“Prendre notre temps pour faire ce film nous a permis d’inventer un langage cinématique qui reflète bien ce mode de vie alternatif centré sur l’attention. Nous avons fait en sorte de créer un film immersif qui permette au spectateur de plonger profondément dans la poésie de l’instant présent, un sentiment tellement loin de notre quotidien effréné. Si vous vous laissez aller à respirer au rythme de Voyage en pleine conscience, vous vivrez le film comme une séance de méditation. Les salles de cinéma offrent des conditions idéales pour cela : le grand écran, le son surround et l’énergie collective permettent de vivre un moment intense et singulier.” Confient les réalisateurs du film Marc J. Francis & Max Pugh. Un remède bienveillant contre le stress et l’agitation de notre monde. Alors faites une pause, respirez et laissez-vous guider au diapason de la chaleureuse voix de Tchéky Karyo …
Film au tarif habituel du cinéma. Séance sans projection de Bande-annonce en début de film.
 
Vendredi 12 octobre à 20h30, dans les quartiers violents de Marseille, deux ados vont s’aimer malgré les codes d’honneur de leur milieu. « SHEHERAZADE » Une histoire d'amour fulgurante et bouleversante. C'est un fait divers survenu à Marseille en 2013, centré sur un petit proxénète qui a donné envie au réalisateur Jean-Bernard Marlin de faire ce film (son premier long-métrage). Les acteurs sont des débutants, pleins de charmes, Dylan Robert et Kenza Fortas (qui jouent Zac et Shéhérazade) ils se connaissent depuis qu’ils ont 10 ans. Ce sont des enfants de la Belle de Mai, un des quartiers les plus défavorisés de Marseille. Ils étaient amoureux à l’époque et se sont retrouvés sur le tournage. Dylan avait été incarcéré pour les délits que son personnage raconte dans le film.
Certains des acteurs sortaient de prison et avaient encore des jugements au tribunal pendant le tournage.
« « Shéhérazade » raconte une histoire âpre, crue, violente, de manière hyperréaliste et incandescente. Les acteurs sont filmés caméra à l’épaule, avec des couleurs saturées. On est emportés par la gouaille des personnages, par leur justesse stupéfiante, leur charisme incroyable, leur énergie folle. Et on se laisse cueillir par le romantisme bouleversant qui émerge de toute cette noirceur. » Le Parisien
Jean-Bernard Marlin n'a pas vraiment pensé le film en termes de genres, même s'il mêle dans son long métrage des codes du documentaire, du thriller, du film noir et de l’histoire d’amour.
 
SAMEDI 13 octobre A 20H30 un drame sentimental  « LE VENT TOURNE » dans une nature belle et dangereuse. 
Pour son premier film en français, la Suisse Bettina Oberli (Lovely Louise) a réalisé un drame passionnel abordant la très actuelle thématique écologique. Bettina Oberli voit la nature comme étant à la fois magnifique et cruelle, car indifférente. Dans Le Vent tourne, la cinéaste a voulu représenter ces deux faces dont Pauline et Alex cherchent le bon équilibre.
« La fidélité à une idéologie n’étouffe-t-elle pas nos désirs les plus profonds ? L’excès de protection amoureuse n’enferme-t-il pas le corps dans une prison ? Autant de questions que pose Bettina Oberli à travers ce drame champêtre où un couple de fermiers idéalistes est ébranlé par l’arrivée d’un ingénieur venu leur installer une éolienne. Attirée par ce jouisseur qui voit le monde d’une manière très différente, la jeune femme se met à douter de son engagement sentimental et politique. Filmant la nature comme une puissance tour à tour rassurante ou menaçante, la cinéaste retranscrit vigoureusement le parcours émotionnel d’une héroïne qui sent le changement souffler en elle. Troublante dans ce rôle à la fois intrépide et mélancolique, Mélanie Thierry confirme, quelques mois après La Douleur, tous ses talents de tragédienne. » Première
 
DIMANCHE 14OCTOBRE à 18h. Séance spéciale avec un film européen en avant-première « SAMI, UNE JEUNESSE EN LAPONIE »
Tous les passionnés de cinéma européen ont maintenant une journée pour le célébrer : la Journée Européenne de l’Art et Essai. Cette journée est la première action internationale organisée par des exploitants pour promouvoir les films européens. L’évènement a lieu ce dimanche 14 octobre 2018. A cette occasion votre salle a choisi de vous présenter un film en avant-première qui nous plonge dans la culture des Samis, plus connus en Europe sous le nom de Lapons et pour leur activité d’élevage de rennes. Si pour nous Européens ce noms de Lapons nous semble faire référence au nom de la terre de ce peuple La Laponie situé au Nord de la Suède, Norvège, Finlande, et Russie , ce terme est originellement péjoratif, issu de la racine lapp qui signifie porteur de haillons en suédois.
L’histoire du film est celle d’une jeune femme qui choisit de renoncer à son identité culturelle au profit de son identité personnelle. 
En explorant un épisode inédit de l’Histoire suédoise, Amanda Kernell propose une réflexion universelle pleine d’empathie et d’émotion sur l’incurabilité des déchirures morales subies par ceux qui, face à une situation extrême, n’ont d’autre choix que renoncer à leur identité d’origine, pour s’assurer une vie meilleure.
 « De nombreux Sami ont décidé de tout quitter et de devenir Suédois. Ainsi, je me suis toujours demandée ce qui se passe quand on décide de couper tout contact avec sa propre culture et son histoire ? Peut-on réellement devenir une nouvelle personne à part entière ? Sami est une déclaration d’amour à tous ceux qui sont partis et à tous ceux qui sont restés. Je souhaitais faire un film où l’on pouvait comprendre la société Sami de l’intérieur et qui permet de vivre de manière physique cette partie sombre de l’histoire coloniale suédoise. Les Sami restent encore aujourd’hui en marge de la société suédoise, le gouvernement souhaitant récupérer certaines de leurs terres. » AMANDA KERNELL
Synopsis Une vieille dame accompagne son fils en Laponie, terre de ses origines, au nord de la Suède, pour l’enterrement de sa sœur. Elle n’a aucune envie de renouer avec sa famille et sa communauté, qu’elle a quittées très jeune. Les souvenirs des humiliations qu’elle a subies, adolescente, lui reviennent en mémoire. Après avoir changé d’identité pour échapper à un destin trop étroit, le rejet de ses origines lui apparaît soudain comme un mensonge à elle-même.
 

Mardi 16 octobre à 18h Tom Hardy en anti-héros, il est « VENOM » l’antagoniste emblématique de l’homme-araignée

Spiderman a beau être un des personnages étendard de l’univers Marvel, sa némésis Venom partage avec lui une immense popularité, qui dépasse largement le cadre des amateurs de comics. Il n’est donc pas étonnant que Sony ait voulu en faire un film. Pourtant, ce « Venom » 2018 fait table rase du passé, et nous propose un tout nouveau personnage, sans aucun lien avec l’homme-araignée, ni même aucun des autres héros Marvel. Le musculeux Tom Hardy reprend ici avec talent un rôle où action et humour s’alternent. Le début du film, avec son nabab mégalomane clairement très inspiré d’Elon Musk, se révèle cependant étonnamment sombre et violent.
L’histoire : Eddie Brock, un journaliste scrupuleux voit d’un mauvais œil les affaires de Life Foundation, une multinationale qui se sert d’innocents pour essayer ses produits chimiques. Alors que la firme a découvert des symbiotes extraterrestres, son jeune patron Carlton Drake décide de les implanter dans des cobayes. Les symbiotes s’échappent et changent sans cesse d’hôte. Eddie fusionne alors avec l’une d’entre elles et se transforme en un monstre surpuissant. C’est une créature noire comme jais, visqueuse, à la langue bien baveuse, sorte de Godzilla à tête de cobra, aux crocs de loup surdimensionnés et aux yeux d’ivoire. De toute sa masse semblent jaillir des filaments de pétrole Mais pas de danger pour les petits le film ne contient pas une goutte de sang et probablement pas plus d’un gros mot. 

 Mardi 16 octobre à 20H30 la nouvelle comédie de Benoît Delépine et Gustave Kervern « I FEEL GOOD" avec Jean Dujardin et Yolande Moreau
I Feel Good trouve son origine dans le village Emmaüs de Lescar-Pau situé dans les Pyrénées-Atlantiques. Les réalisateurs l'ont découvert par le biais de leur collègue de Groland, Jules Edouard Moustic, venu une fois faire le DJ lors du festival de musique. Le réalisateur Gustave Kervern témoigne : "Le film est né du lieu. Et il est né de la manière dont le lieu nous a accueillis. Etre accepté par les compagnons n’est pas donné à tout le monde. Débarquer là-bas, c’est un peu comme franchir la porte d’un saloon dans un western…"
Benoît Delépine et Gustave Kervern ont toujours filmé des héros malheureux quittant la grand-route de la société de consommation pour bifurquer vers les chemins de l’anar­chie et de la tendresse. Pas étonnant si, pour leur huitième long métrage, ils montrent une authentique communauté Emmaüs, qui offre une seconde vie aux objets (et à ceux qui les réparent). Ce bric-à-brac géant les inspire : leur mise en scène a rarement été aussi élégante et poétique.
"I Feel Good" se destine à un public plus large que d’autres films-OVNI du tandem Kervern-Delépine et fonctionne sur l’ironie, tantôt bon enfant tantôt corrosive, ou Jean Dujardin et Yolande Moreau forme un tandem de choc  servis par de croustillants dialogues .
 

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