Cinéma de l'Astarac

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Une semaine cosmopolite dans votre salle

Du mercredi 12 Septembre au mardi 18 septembre dans votre salle.

Un faux documentaire français, un thriller underground américain, une adaptation de BD Franco-belge tourné dans les Gers, une romance allemande et un polar chinois, une semaine cosmopolite dans votre cinéma !

MERCREDI 12 SEPT A 20H30, Un faux documentaire « GUY » tour à tour drôle, mélancolique, inquiétant, et émouvant, de et avec un Alex Lutz magistral.
« Dès l'ouverture (la rencontre face caméra de Guy et Gauthier), on est frappé de voir à quel point Lutz incarne avec une aisance stupéfiante -malgré, ou à cause de son maquillage extraordinaire- son personnage, sorte de mélange de Jacques Dutronc et Philippe Labro : la moindre réplique de Guy, dragueur clopeur autoritaire et désabusé de 70 piges, laisse transpirer tout un monde de regrets, de fatigue, de stardom usée jusqu'à la corde. Ne vous en faites pas, on rit dans Guy. On rigole souvent et énormément grâce à des vannes bien senties sur l'inoxydable monde culturel français (où l'on fait sa promo chez Europe 1 et Michel Drucker), mais à l'arrivée la promesse du mélo est parfaitement tenue, et l'émotion nous cueille à des moments incroyables (on retient son souffle pendant une reprise de Je reviendrai à Montréal de Robert Charlebois en live…) ». Première
 
VENDREDI 14 SEPT A 20H30 « PARANOIA » un thriller cauchemardesque filmé à l’iPhone.  en VOST
« Equipé d’un iPhone 7 Plus, Soderbergh filme avec un vrai sens de l’angoisse le calvaire psychiatrique d’une jeune femme internée contre son gré et harcelée par un infirmier. Jamais là où on l’attend – ou au contraire précisément à cet endroit, tant on finit par anticiper les virages de sa carrière labyrinthique –, Steven Soderbergh signe avec Paranoïa un thriller psychologique. Après une fausse retraite, un remake redneck de son Ocean’s Eleven et une mini-série à choix multiples (Mosaïc), le plus prolifique des cinéastes américains contemporains continue ici son expérimentation tous azimuts des formats, des budgets, des récits, mais reste attaché à son personnage de prédilection : le stratège en environnement hostile. En l’occurrence une jeune femme, brillante data analyst, qui mène une nouvelle vie en Pennsylvanie après qu’un homme toxique l’a poussée à déménager, et qui se retrouve internée contre son gré, de surcroît suivie par celui qu’elle croit être son harceleur (terrifiant Joshua Leonard, aperçu il y a vingt ans dans Blair Witch Project et plus tellement depuis). L’est-il vraiment, ou n’est-il que le fruit de son cerveau malade  ? » Ciné32   Interdit aux moins de 12 ans.  
 
SAMEDI 15 SEPTEMBRE A 20H30 un road trip tourné dans le Gers, « LES VIEUX FOURNEAUX » ou trois vieilles canailles du cinéma français, Pierre Richard, Roland Giraud et Eddy Mitchell s'en donnent à cœur joie.   Le film est adapté de la bande-dessinée française du même nom scénarisée par Wilfrid Lupano et dessinée par Paul Cauuet (plus précisément des intrigues des tomes 1 et 3) qui raconte les aventures de trois septuagénaires, amis depuis leur plus tendre enfance.Le metteur en scène du film se nomme Christophe Duthuron et réalise pour l'occasion son premier long métrage pour le cinéma. Christophe Duthuron et Laurent Machuel, le chef-opérateur, n'ont pas cherché à reproduire à la lettre l’univers visuel des "Vieux Fourneaux", mais d’abord à en restituer l’esprit. 
Si, physiquement, Pierre Richard est assez proche de Pierrot (il en a le côté échalas et la blancheur des cheveux), il a tout de même fallu lui dégarnir le front et l’affubler de grosses lunettes noires rectangulaires à la place des rouges arrondies qu’il porte souvent dans la vie. Roland Giraud a, quant à lui, dû se décolorer les cheveux en blanc pour jouer Antoine. Le personnage qui a posé le plus grand problème, au niveau de la transformation physique, a été celui de Mimile, tenu par Eddy Mitchell
L’histoire : Pierrot, Mimile et Antoine, trois amis d’enfance de 70 balais, ont bien compris que vieillir était le seul moyen connu de ne pas mourir et ils sont bien déterminés à le faire avec style ! Leurs retrouvailles à l’occasion des obsèques de Lucette, la femme d’Antoine, sont de courte durée … Antoine tombe par hasard sur une lettre qui lui fait perdre la tête. Sans fournir aucune explication à ses amis, il part sur les chapeaux de roue depuis leur Tarn natal vers la Toscane. Pierrot, Mimile et Sophie, la petite fille d’Antoine enceinte jusqu’aux dents, se lancent alors à sa poursuite pour l’empêcher de commettre un crime passionnel… 50 ans plus tard !
 
MARDI 18 SEPT A 18H00, venez transcender le quotidien grâce à l'onirisme et à la fantaisie de « UNE VALSE DANS LES ALLEES » un film où l'amour et la poésie surgissent au milieu des boîtes de conserves.  Une Valse dans les allées est tiré d'une nouvelle, In the Aisles, issue du recueil All the Lights de Clemens Meyer. Dès sa lecture, le réalisateur Thomas Stuber est tombé sous le charme : "L’idée de cet homme solitaire qui se fond dans les allées d’un supermarché ne me quittait pas. Le bruit de l’autoroute près de l’aire de chargement, la pause cigarette, la machine à café, le gérant de nuit qui serre la main à tout le monde à la fin du service… L’histoire de Clemens Meyer est profonde et tragique, mais il y a beaucoup de nondits. Thomas Stuber revendique l'influence du Suédois Roy Andersson et du Finlandais Aki Kaurismäki sur son film, deux cinéastes connus pour le ton absurde de leurs œuvres. Le réalisateur a décidé d'avoir recours à une voix-off car il ne voulait pas donner "l'impression que l'histoire se passe au moment où on la regarde. Pour moi, le but d'un procédé dans le style 'laissez-moi vous raconter une histoire qui m'est arrivée', c'est de vous communiquer toujours une sorte de mélancolie – parce que c'est fini, que c'est déjà du passé et que c'est toujours différent de se rappeler un moment et de le vivre dans le présent". Il trouvait ce procédé plus cohérent avec ce qu'il appelle le "réalisme magique" de son long-métrage.
L’histoire : Le timide et solitaire Christian est embauché dans un supermarché. Bruno, un chef de rayon, le prend sous son aile pour lui apprendre le métier. Dans l’allée des confiseries, il rencontre Marion, dont il tombe immédiatement amoureux. Chaque pause-café est l’occasion de mieux se connaître. 
 
MARDI 18 SEPTEMBRE A 20H30 une chronique sociale au suspense haletant « UNE PLUIE SANS FIN »
Premier long métrage du réalisateur chinois de 41 ans Dong Yue, jusque-là chef opérateur, Une pluie sans fin se présente d’abord sous la forme d’un thriller. L’histoire : Tandis qu’un déluge de pluie s’abat en continu sur la région et que la police n’a que peu de pistes, Yu, responsable de la sécurité d’une usine dont l’une des ouvrières fait partie des victimes, se passionne pour l’affaire et commence à mener sa propre enquête. Il va partir sur les traces de ce tueur fantôme, jusqu’à l’obsession… Entre cinéma social , auteuriste et film de genre, les influences de Yue Dong sont des plus éclectiques. Son univers composé d’une pluie infinie, d’un décor ferreux, humide et rouillé, d’une atmosphère glauque et d’une crasse indélébile fait du film une sorte de Seven (1996) en pleine Chine prolétaire. "Les gens qui vivent sous la pluie n'ont pas l'occasion de ressentir la chaleur du soleil. Cette atmosphère humide et pluvieuse pèse négativement sur leur moral et s'avère propice aux crimes et aux actes malveillants. Ce climat correspond également à mon impression des transformations sociales et économiques qui se sont produites en Chine à la fin des années 90. Les gens n'arrivaient pas à apaiser leurs angoisses, ils n'avaient pas d'espoir, et ils devaient donc se contenter de réprimer leurs émotions et d'accepter leur sort", analyse Dong Yue

 

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