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Jeudi 6 septembre en matinée se tenait à Plieux une réunion portant sur l’ambroisie, une plante invasive, fortement allergène, et posant notamment de graves problèmes agronomiques pour les producteurs de tournesol. Des récoltes qui selon les années, peuvent subir des baisses de rendement de l’ordre de 20% à 70%. « Le préjudice est donc important pour l’agriculteur mais aussi pour les apiculteurs qui voient les surfaces de récoltes diminuer de 1 million 200 ha à 550 000 ha aujourd’hui et donc c’est moins de ressources pour les abeilles », souligne Pierre Testu, animateur du réseau biodiversité pour les abeilles (RBA).
« Il est urgent d’agir pour lutter contre l’ambroisie et pour cela il faut une mobilisation des filières agricoles et apicoles », souhaite Philippe Lecompte, président du RBA. Le monde agricole n’est pas resté les bras croisés face à ce fléau en mettant en place des solutions adaptées en agriculture biologique et conventionnelle. Faux-semis, binage, arrachage, innovations variétales permettant un désherbage en post-levée et des applications phytosanitaires raisonnées, sont les principales solutions évoquées par le technicien, Michaël Lafon, de la coopérative de Val de Gers.
Et c’est dans la ferme de Lilian Giordano que se conclura cette réunion par la visite d’un champ de tournesol où l’ambroisie a été en grande partie maitrisée. Ce qui a permis de découvrir cette plante qui vient de déclencher l’alerte rouge dans la région lyonnaise car provoquant parfois de graves risques allergiques occasionnant des rhinites, ainsi que de l’asthme, des conjonctivites, de l’urticaire et de l’eczéma.
