De ce samedi 21 au 28 juillet 2018, la troupe de l’Académie médiévale de termes-d’Armagnac propose un spectacle très enlevé : La Tour des miracles (1). C’est une pièce adaptée de celle de Gérard Hubert-Richou.
L’intrigue
Les guerres de religion ont dévasté la Gascogne, le château de Termes est déserté par la famille d’Armagnac. Un groupe de mendiants et de voleurs s’y est installé. Parmi eux, Charlotte, une noble damoiselle qui a fui sa famille pour échapper à un mariage avec un vieux barbon. Des « collègues » de Lyon rendent visite à ceux de la Tour des miracles. Le frère de Charlotte arrive. Il prétend la ramener à sa famille et à son mariage. S’en suit un duel avec le roi des gueux et une réconciliation.
Puis c’est un spectacle de commedia dell’arte avec Arlequin. Et le roi des gueux emploie un stratagème pour que le « fiancé » renonce à Charlotte.
La performance des acteurs
La plupart des acteurs jouent plusieurs rôles ce qui les oblige à changer très vite de costume. Ceux-ci, créés comme d’habitude par Martine Miniussi, sont magnifiques.
La pièce est jouée, avec beaucoup de gaieté, sur un rythme trépidant. Et l’on ne voit pas le temps passer (durée : 1 h 15).
Pratique
Il reste 6 représentations (du 21 au 28 juillet, sauf mardi 24 juillet). On peut dîner en plein air en bas de la Tour à partir de 19 heures. Le spectacle commence à 21 heures.
Tarif : adulte 14 euro, enfant 10 euros. Réservations au 05 62 69 25 12 ou par courriel (www.tourdetermes.fr).
(1) Allusion à la Cour des miracles, au Moyen-Âge à Paris. Elle logeait des mendiants, des aveugles, des paralysés, des nains et toutes sortes de personnages tous plus répugnants les uns que les autres. La journée, ceux-ci se rendaient dans les plus beaux quartiers de Paris, et profitaient de leur laideur pour apitoyer les bourgeois, afin que ceux-ci leur donnent l’aumône. En réalité, aucun d’eux ne souffrait réellement d’un quelconque handicap. On qualifie aujourd’hui un lieu de « Cour des Miracles » lorsqu’il semble mal fréquenté et que l’on ose à peine s’y aventurer (L’Internaute).