Si, comme le disait Alfred de Vigny, une vie réussie est un rêve d’adolescent réalisé dans l’âge mûr, Thomas Drouet, qui a 19 ans, n’est certes pas dans l’âge mûr, mais c’est un adulte bien parti pour réussir sa vie.
Pilote de kart depuis l’âge de 9 ans sans interruption, il avait depuis plusieurs années l’ambition de devenir pilote de compétition et cela dans la catégorie GT. Le Journal du Gers l’a rencontré le 7 avril 2018.
Fini le kart
Et, depuis la fin de 2016, c’en est fini du kart, il entre dans le Team AKKA-ASP de Jérôme Policand, bien connu à Nogaro. Avec un monoplace F4, il fait la totalité des épreuves des Coupes de Pâques 2017 à Nogaro, puis le Grand Prix de Pau en mai 2017 où il gagne une des 3 courses.
Enfin les compétitions GT4
Ainsi encouragé, le voilà aux Coupes de Pâques à Nogaro sur une Mercedes GT4 que le Team de Jérôme Policand vient de recevoir.
Il fait équipe, en qualité de « pro », avec Benjamin Ricci « am » (amateur) dans les deux courses « Pro-Am » du week-end. Dans la course 1, Benjamin prend le départ et Thomas le relaie à mi-course et c’est l’inverse pour la course 2. Dans celle-ci, Thomas porte la Mercedes 88 à la 7e place et Benjamin conserve ce rang.
C’est une performance pour Thomas, qui connaissait à peine le Team et pas du tout les autres concurrents. Les deux pilotes n’ont eu qu’un mois pour faire connaissance avec la voiture.
Un gagneur
Mais Thomas raisonne en homme volontaire et en gagneur : « Cette 7e place prouve que nous avons encore de la marge pour progresser ». Certes, il est un peu soucieux car la Ginetta n°8 qui a gagné la course 1 et a fait 2e à la course 2 pèse 400 kg de moins que « sa » Mercedes (1 000 kg contre 1 400). Mais sa réaction est positive : « Nous allons étudier la Mercedes pour en tirer le meilleur ! ».
Pour ceux qui le connaissent depuis longtemps, il est manifeste que Thomas a pris beaucoup d’assurance : il est confiant pour la suite du Championnat GT4 comme pour la suite de sa carrière sportive. Ce qui ne lui fait pas oublier ses études dans une école de commerce à Toulouse( l’IDRAC).