Le dictionnaire dit qu'un mousquetaire est un fantassin armé d'un mousquet.
Dans le livre qu'il vient de réécrire consacré à la vie de l'abbé Félix Maupomé (1909/1969) né à La Romieu curé de Dému, durant un quart de siècle,Jean-Louis Quereilhac compare plus ce Gascon à ces mousquetaires romancés par Alexander Dumas courageux, fidèles, remplis de panache et de truculence.
Il était invité à le faire par "La Mésange Bleue" et "Plaisance patrimoine Historique" car les revenus tirés de la vente de ce livre seront intégralement dévolus aux travaux de rénovation de l'église de Plaisance.
Jean-Do Lartigue président de cette seconde association qui a présenté le contexte de cette conférence
C'est ainsi qu'il a parlé de l'abbé rencontré à Odessa en Ukraine en 1945 ou se retrouvaient mélangés les libérés des camps par l'armée Russe, qu'ils soient de concentration, de prisonniers de guerre ou du travail forcé.
Tous deux en faisaient partie, c'est la que Jean-Louis a su combien l'action de l'abbé avait été généreuse, courageuse, pour aider ceux qui partageaient le même triste sort que lui. Gradé il aurait pu être évacué prioritairement dans les premiers convois mais il avait donné sa place, estimant que d'autres dans la souffrance la méritaient plus que lui.
Toute ces accumulations d'actions courageuses, généreuses au service d’autrui lui avaient valu distinction, l'archevêque de Paris avait même souhaité sa présence auprès de lui mais celui d'Auch n'avait rien voulu savoir et l'avait contraint à accepter d'être le curé de Dému.
Félix Maupomé avait accepté son sort, avait exercé son sacerdoce durant un quart de siècle, doté d'une carrure de rugbymen il était une véritable force de la nature, bon vivant également il ne rechignait pas sur les richesses gastronomiques Gersoises.
Admiratif des chevaux il fréquentait les champs de courses des environs connaissant les bêtes, ceux qui les montaient, il était connu de tout le monde sur les hippodromes, sa mémoire est la aussi honorée par un prix qui porte son nom couru à Eauze le 26 août dernier. Jean-Louis avait écrit un livre en collaboration avec des amis de l'abbé en 1995, il l'a réécrit seul pour rompre sa solitude actuelle, samedi il a raconté tout cela aux adhérents de la Mésange Bleue et à ceux de Plaisance Patrimoine Historique qui l'avaient invité, qui selon ses mots l'ont sorti du "placard" dans lequel l'homme public qu'il était se trouve maintenant enfermé.
Les dédicaces ont suivi.