Le mercredi 17 janvier, Rémi Branet, président de la CCI du Gers, s’est rendu, en compagnie de Laure Lacourt, directeur général, dans l’entreprise Groupe Parera, dirigée par Jacques Cettolo.
Devant les médias qui avaient été conviés, Jacques Cettolo, président directeur général du groupe Parera a rendu compte au président Branet de l’excellente santé de son entreprise, spécialisée dans la cartographie des réseaux et de tout ce qui en découle. Il a rappelé l’origine du groupe, fondé par un Gimontois, Antoine Parera, en 1968. Il a indiqué qu’il employait 518 personnes dont 200 dans le Gers et que le développement se faisait, non seulement en France métropolitaine mais aussi en Guadeloupe, à la Réunion et de plus en plus sur la continent africain, avec notamment Madagascar et la côte d’Ivoire. (voir notre article sur le groupe Parera, intitulé « un groupe qui va de l’avant avec un manager exemplaire dans le dynamisme » paru le 6 janvier 2018).
Jacques Cettolo a mentionné qu’ en raison d’une reprise sensible de l’économie, il envisageait pour 2018 un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros, mais que son souci principal était les difficultés à recruter du personnel, qu’il faut ensuite former pendant près de deux mois. Pour lui les raisons de ces recrutements compliqués, sont liés à une absence de fidélité chez les jeunes, très mobiles d’employeurs à employeurs, et à ses besoins de rechercher des ouvriers fort qualifiés et des ingénieurs.
Rémi Branet a fait remarquer que toutes les entreprises dans le Gers ont ce type de difficultés pour diverses raisons, avec un taux de chômage gersois de 7.2 %.
Jacques Cettolo a ajouté que pour le Gers, mais aussi pour Paris 17°, Lyon, Saint-Etienne, Tours, Nimes et l’Ariège, le groupe participait pour Enedis, à l’installation des nouveaux compteurs Linky (1 million de compteurs) et qu’il se positionnait pour les compteurs gaz.
Il a précisé que son groupe avait une forte croissance (8 millions d’euros en 2015 et 24 millions d’euros en 2017) mais qu’une somme de 1 million d’euros était investie, chaque année, dans le matériel, comme par exemple un scanner ultra performant. Il a ajouté que tous ces relevés topographiques (réseaux en 3 dimensions) étaient faits aux frais de Parera mais étaient utiles à tous : communes, opérateurs de téléphonie, Enédis, et ce dans un but de partage.
Jacques Cettolo a conclu que, vu le recrutement conséquent, les bâtiments, pourtant de 1800 m2, devenaient trop petits et qu’il envisageait de s’installer ailleurs, mais tout en restant gersois.