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Ce dimanche 31 décembre en soirée en raison du départ de l’ancien préfet du Gers, Pierre Ory, la sous-préfète de Mirande, Anne Laybourne, s’est rendue au chef-lieu pour rendre visite aux services de sécurité et de secours mobilisés durant la nuit de la Saint-Sylvestre.
Son premier déplacement a été pour le commissariat de police où Anne Laybourne fut accueillie par Marie-France Pipereau, directrice départementale de la sécurité publique. Celle-ci relata la mise en place des effectifs pour cette fin de journée avec les patrouilles anti hold-up et pour la nuit avec deux patrouilles mobilisées jusqu’au petit matin. Deux faits divers déjà vers 18 heures ont été relevés avec des feux de poubelles, rue Ernest Vila et à la ZUP du Garros. Les auteurs ont été vite identifiés et arrêtés. « Le plus grand danger ce sont les déplacements des personnes à cause de l’alcool », souligna Marie-France Pipereau.
Puis ce fut le colonel Detcheberry, commandant le groupement de gendarmerie départementale à Auch, qui reçu la sous-préfète Anne Laybourne. Cette dernière a pris connaissance du dispositif mis en place sur tout le département. Ce sont 28 points de contrôle qui quadrillent le Gers cette nuit où participent 118 gendarmes et 32 autres qui sont en réserve mais aptes à intervenir immédiatement. La sous-préfète félicita chaleureusement le colonel Detcheverry et les gendarmes « pour toutes les actions que vous avez menées ».
Ensuite Anne Laybourne alla à la rencontre des pompiers et plus précisément à la plate-forme commune de réception des appels d’urgence située chemin de la Caillaouère. Le lieutenant-colonel Éric Meunier, directeur du service départemental d'incendie et de secours exposa les dispositifs mis en place qui sont quasiment identiques à un autre soir. Ce sont sept personnes (2 médecins, 2 permanenciers, 2 opérateurs sapeurs pompiers, 1 chef de salle) qui sont à l’écoute des Gersois lors de cette soirée.
Enfin, la sous-préfète a rendu visite au Service des urgences du centre hospitalier d’Auch où elle fut accueillie par le docteur Mohamed Benmesbah. Ces derniers évoquèrent le problème des urgences dans le Gers et notamment le manque de médecins dans ce service. Ce soir de la Saint-Sylvestre les attentes des patients pouvaient aller de 2 à 6 heures. Et pour garder un brin d’humour fut évoqué « l’effet Johny Halliday » qui se veut symptomatique quant à certaines « urgences » car durant les obsèques du chanteur soit trois heures il n’y a eu aucune urgence. ..
