Ce 14 décembre se tenait dans la mairie lisloise la dernière réunion du conseil municipal pour cette année 2017.
On notait seulement deux absents non excusés à cette réunion dirigée par Francis Idrac.
Avant de débattre des objets de l’ordre du jour, le maire a indiqué que ce soir des intervenants de qualité allaient s’exprimer sur deux sujets intéressant la commune.
Il a donc passé la parole à Martine Roquigny, conseillère déléguée, qui avait fait venir les responsables de l’Association, dont elle est membre, « Energie Citoyenne Portes de Gascogne ». Le Représentant légal (car il n’y a pas de président) est Antoine Santin et après quelques mots présentant son association, comportant 55 adhérents et un conseil d’administration de 11 membres, en remerciant le maire pour l’accueil, Antoine Santin a laissé la parole à Francis Chabrol qui nous a détaillé l’objet et les buts d’ « Energie Citoyenne ».
En fait il s’agit de produire de l’électricité localement en équipant les toits de panneaux photovoltaïques avec une participation accrue de l’ensemble des citoyens. Cela concerne les toitures publiques et privées. En cas de réfection des toits, les particuliers comme les collectivités locales n’auront à payer que la partie où il n’y pas pose de panneaux. Il s’agit donc d’accompagner les habitants et les élus dans cette démarche de production d’électricité. Il faut donc rechercher les toitures potentielles, rechercher des parts sociales (50 euros la part), donner une large implication des citoyens, proposer une épargne locale, éthique et solidaire. C’est un projet coopératif et citoyen du produit d’énergie renouvelable, avec création d’une SCIC. Il y aura des revenus de location des toitures tant pour les particuliers que pour les collectivités locales pour lesquelles, par contre il y aura un bail. Cette association est née en août 2017 et elle est lauréate d’appel à projet depuis le 13 décembre 2017. Il y a une volonté de faire travailler les artisans locaux, les panneaux sont fabriqués hors de France, faute de fabricants français, mais assemblés dans le pays, et il existe une usine de recyclage franco-allemande pour se défaire des panneaux en fin de vie.
Francis Idrac a proposé à ces intervenants de venir exposer leur action au conseil communautaire de la Gascogne Toulousaine en février 2018.
Le maire a ensuite présenté l’autre intervenant, en l’occurrence, Aude Bouas, des culturales 2018 Sud, de l’ « Institut Arvalis » (organisme de recherche, institut technique de productions céréalières- dont nous avons déjà parlé dans notre article sur la Cascap-).
Elle nous a surtout conviés à la manifestation qui va avoir lieu les 6 et 7 juin 2018 (à proximité du golf) sur L’Isle-Jourdain, commune retenue pour ses possibilités d’accueil et sa proximité avec la Haute-Garonne (Blagnac et Colomiers voisines), mais avec une volonté personnelle de choisir le Gers. C’est une manifestation gratuite et nationale avec des agriculteurs et des techniciens. Cela entraînera des dispositions particulières de circulation et un afflux de personnes dans les restaurants et les hôtels. C’est ouvert en priorité aux agriculteurs mais avec possibilité d’accueil des autres particuliers (normalement limité vu que cela se passe le mercredi et le jeudi). Tout sera volontairement mélangé pour les exposants, tant en bio qu’en traditionnel, et à noter qu’il y aura aussi des présentateurs de produits phytosanitaires.
Le conseil a ensuite examiné et passé au vote de chaque point fixé à l’ordre du jour, avec notamment les précisions de Fabien Vasquez, l’adjoint aux finances, avec les décisions modificatives. On a parlé des modifications de restauration scolaire, avec tarifs différents selon le lieu d’habitation (Evelyne Lombard), des tarifs de l’eau et de l’assainissement, de l’occupation du domaine public par le commerce local en 2 zones (ville et périphérie), de la bibliothèque municipale avec des tarifs différents pour ville ou extérieur, et pour les groupes. Il a été noté que pour la ville, la bibliothèque représentait un coût de 80 euros par adhérent.
On a ensuite parlé du litige qui oppose mairie et entreprises de travaux avec les riverains du boulevard Marceau –différend remontant à 2013-, qui sont inondés depuis les travaux, mal faits. Il y a espoir que le Tribunal de Pau statue dans les 6 ou 8 mois, mais tout est à refaire pour un côté du boulevard. Toutefois dans un souci d’esthétique, il serait bon de refaire les deux côtés.
Bernard Tancogne nous a ensuite parlé de la Base de Loisirs et de la probable création d’un parc ludique. Il y a un appel à projet pour savoir qui se proposerait pour les activités. (Question de Christine Ducarrouge sur le cabinet Idéo et sur les gens pouvant présenter les projets) sans explication précise).
On peut indiquer aussi que pour l’occupation du domaine public une commission de sélection des candidatures a été créée avec Angèle Thulliez, Fabien Vasquez, Patrick Dubosc, Jean-Luc Dupoux, Jacques Andreetta, et Claire Nicolas.
Peu d’autres choses évoquées, si ce n’est une subvention de 2400 euros au centre régional des enseignants d’occitan, l’acquisition éventuelle d’un véhicule électrique si subvention maintenue, la fourrière municipale confiée au garage Bruno (Question de Christine Ducarrouge pour savoir s’il y avait d’autres candidats : oui !!!)
Au niveau des ressources humaines on a parlé du tableau d’emploi, des compléments de rémunérations en décembre pour les CAE/CUI et surtout du régime des astreintes, visant les policiers municipaux pour se mettre en harmonie avec les dispositions nationales.
Au niveau intercommunalité il a été question des transferts avec reversements à la CCGT (88971.75 euros) et de redéfinition des statuts.
Au niveau urbanisme on a abordé les nouvelles nominations des rues (avec de nouveau ciblé le prix des plaques en occitan 93.50 euros au lieu de 62 euros pour les bleues). On peut noter les créations des rues François Darolles, de Lauranne, de Bordeneuve, du Pradet, Victor Hugo, des orchidées, des jacinthes, des coccinelles, des fourmis, des libellules et du boulevard Porterie-Barcelone.
On a parlé aussi de la coordination entre la police municipale et la gendarmerie avec signature d’une convention.
Avant d’aborder les questions diverses, le maire après avoir indiqué que le spectacle de Noël avait lieu cette année à la salle polyvalente le 16 décembre à 17h00, regroupant les enfants de toute la CCGT, a précisé que les vœux seraient présentés à la population sur de nombreuses dates en janvier. Il a ensuite passé la parole à ceux désireux de poser les traditionnelles questions de fin de conseil.
C’est Christine Ducarrouge, qui après avoir parlé des bienfaits de l’éclairage de la route jusque Guillamous, a posé des questions sur la coupure de gaz, du 6 décembre 2017 avec donc confirmation d’actes malveillants par Patrick Dubosc -ce que j'avais relaté dans un autre article- mais avec indication d’autres lieux où cela a été aussi constaté entre autres Gimont et Montauban. Il a ajouté un grand merci aux 28 agents dépêchés par ERDF qui ont remis en service le gaz chez les abonnés au maximum à 21 heures.
Christine Ducarrouge a aussi évoqué le problème de la désertification médicale à la suite d’un article que certains jugent surprenant paru dans la presse locale sur la succession du médecin Joelle Bachère, récemment décédée Francis Idrac a indiqué qu’un article complémentaire avait été publié. Cependant la mairie ne pouvait rien envisager pour pallier ce problème si ce n'est d'aider leurs conjoints à trouver un emploi.
Jacques Andreetta a voulu savoir le « quid » de la création d’un nouvel EPHAD. En fait Francis Idrac a dit que l’on allait sans doute vers un projet de réhabilitation, avec achat de la Halte Saint-Jacques, plutôt que vers un nouvel établissement.
Jean-Marc Verdié a parlé des dégradations multiples sur les installations sportives. Aucune information à ce jour, si ce n’est qu’une enquête des gendarmes est en cours.
Francis Idrac a clôturé la séance en annonçant avec humour le prochain conseil pour l’année prochaine.
