9000 signatures recueillies à ce jour, une forte mobilisation sur le terrain et un grand nombre de participants à la réunion d’information programmée ce jeudi; Le collectif qui lutte pour le maintien du service du SMUR au centre hospitalier de Condom ne pouvait espérer meilleur soutien d’autant que les élus du département dans le sillage de la députée Gisèle Biemouret par ailleurs Présidente du Conseil de surveillance de l'établissement, appuient concrètement cette initiative.
Dans son intervention Gisèle Biémouret a insisté sur la nécessité de conserver une ligne SMUR dédiée à la protection permanente de près de 50.000 Gersois vivant sur la partie nord du département. « Le service public de la santé est un droit fondamental accordé à tous les citoyens sans distinction de leur situation »
Une situation inadmissible
Depuis plus de deux mois, faute de médecin urgentiste, l'ambulance du SMUR basée à Condom reste inopérante la nuit et même certains jours. Heureusement des palliatifs ont été mis en place avec l’aide de l'antenne SMUR de Nérac. Des actions ont été entreprises au plus haut niveau : Un audit sur l'organisation et le fonctionnement des urgences d'Auch effectué par le Conseil national des urgences hospitalières et la mise au point d'une régulation via le Centre Hospitalier d'Agen.
Le SMUR condomois est intervenu à 478 reprises depuis le début de l’année et si comme le soulignait le docteur Jean-Philippe Larché ces sorties survienent essentiellement de jour (67 %), il n’en demeure pas moins vrai que les secours de nuit, une nuit sur trois, sont autant de vies sauvées. Face à l’attitude de l’ARS, le collectif est prêt a aller manifester en janvier à Montpellier. Gérard Dubrac maire et président de la communauté de communes de la Ténarèze a pour sa part indiqué que cette dernière était prête à financer les bus.