Le mot de Gilles

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Ne plus céder aux dépressifs nombrilistes

« homme politique » ...

J’ai utilisé dans ma publication précédente, délibérément, le terme « homme politique » pour désigner – de façon générique – une personne, qu’elle qu’elle soit, de sexe masculin, de sexe féminin, transsexuel, transsexuelle, ou indéterminé, cisgenre ou transgenre, dont les responsabilités politiques constituent la principale activité.

N’écoutez pas les imbéciles malfaisants qui vous disent que la langue française exclut les femmes.

Ce sont eux qui en faisant croire chaque jour que la forme générique utilisant un dispositif grammaticalement masculin/neutre/générique exclut les femmes, ce sont eux qui font croire aux femmes et notamment aux jeunes femmes, que le français les exclut, de façon désespérante.

Tout ceci n’est qu’une forme grammaticale comme une autre qui n’est pas affaire de genre sexuel.

La formule « l’homme politique » signifie « l’individu, quel que soit son sexe dont la politique constitue la principale activité », rien d’autre.

Le fait que la langue française soit désignée, en français, par un dispositif grammaticalement féminin/neutre/générique n’exclut pas plus les individus de sexe masculin qui la parlent.

Le fait que « la personne humaine » soit désignée, en français, par un dispositif grammaticalement féminin/neutre/générique n’exclut pas les individus de sexe masculin du bénéfice de cette humanité.

Le fait que la mort soit désignée par un dispositif grammaticalement féminin/neutre/générique n’exclut pas les individus de sexe masculin de ses effets ou propriétés.

J’ai décidé de ne plus céder à ces dépressifs nombrilistes – dont le confort personnel et l’ennui semblent être le principal carburant – en utilisant des formules comme « hommes et femmes politiques » qui cèdent et participent à cette idée que le Français exclurait les femmes.

Car cela finit par déboucher sur les formes barbares dont on a déjà trop parlé et qui dénaturent une langue pour des préoccupations fantasmatiques.

Le français par des dispositif masculin/neutre/générique ou bien des dispositifs féminin/neutre/générique n’exclut personne.

Il n’organise pas « l’invisibilité des femmes », qui justifierait que l’on modifie la langue.

Si c’était le cas, il faudrait la modifier demain plus encore et la rendre totalement incompréhensible, car on nous dira alors, à juste titre, que cette langue « inclusivée » avec le féminin, exclut les transsexuels, transsexuelles, ou indéterminés, cisgenre ou transgenre...

Que ferions-nous, arrivés au bout de cette impasse ?

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