L’assemblée générale de la junior association « Un livre dans la poche » s’est tenue le 10 novembre à la cité scolaire, en présence de Jean-Luc Drussel, proviseur et de Sophie Mazo, proviseur adjointe. Cette date est toute proche de la réunion de lancement du Prix littéraire « Jeune mousquetaire du 1er roman », lancement qui a lieu jeudi 16 novembre à 17 heures à la salle d’animation avec la présidente du jury lycéen, la romancière Valentine Goby. Cette réunion sera suivie d’un pot à la mairie. Les Rencontres littéraires de Nogaro et la remise du Prix auront lieu vendredi 1er juin 2018.
La marche vers le Prix
Le professeur Éric Busson, qui a lancé la junior association et le Prix, explique le déroulement des opérations. À la fin du mois de juin, deux lycéennes (1) ont étudié Livres Hebdo (qui présente les romans qui vont sortir), avec l’aide de Françoise Corbel (libraire à Éauze) et de Marguerite Burlet (responsable de la bibliothèque de Nogaro).
Elles ont choisi 30 romans et ont appelé leurs éditeurs pour demander 3 exemplaires des romans choisis. Ce qui consiste en appels et rappels sans fin au téléphone et ne débouche pas toujours sur une réponse.
Les livres commencent à arriver à Éric Busson au mois d’août (ceux qui arrivent). Deux ou trois élèves volontaires lisent ces romans jusqu’à la fin de septembre. Puis des discussions sont lancées pour élaborer la sélection de 5 ouvrages. Celle-ci doit être terminée le jour du lancement du processus du Prix. Cette année, c’est donc le 16 novembre.
Outre le lycée d'Artagnan de Nogaro, les lycées de Condom, Mirande, Vic-en-Bigorre et Valence (Espagne) participent. De même qu'une classe du lycée Pardailhan d'Auch. Par ailleurs, tout le monde regrette que le lycée de Lectoure ne puisse plus participer à la critique de la sélection de romans, au Prix et aux Rencontres...
Les Rencontres littéraires de Nogaro
Cette année encore, la junior association invite les 5 auteurs de la sélection, ainsi que des auteurs déjà récompensés par le Prix ou qui, tout naturellement, sont heureux de retrouver le premier public qui les a distingués. Et des confrères.
Cette année 5 écrivains confirmés rencontreront les 5 sélectionnés : Valentine Goby, bien entendu, Niko Tackian (« Quelque part avant l’enfer »), Ian Manook (« Yeruldelgger »), Jean-Claude Lalumière (« Le Front russe ») et Jean-Marc Ceci (« Monsieur Origami »).
Projet
Éric Busson estime que le cru 2017 est à la fois très varié et très bon. Il a un projet, dont il se demande s’il créerait une situation difficile à organiser et à assumer financièrement : prolonger les Rencontres littéraires jusqu’au samedi en projetant un film et en animant un débat l’après-midi. Cela ferait des frais d’hébergement supplémentaires...
Les comptes de la junior association
Contrairement aux HalluCinés, l’association Un livre dans la poche ne peut pas reposer uniquement sur les épaules de lycéens qui changent chaque année : il y a des fonds à gérer, des subventions à demander et des dépenses à décider. Comme les déplacements, l’hébergement et les interventions des romanciers.
Pour l’année 2016-2017, le total des recettes a été de 13 105 euros, dont 605 euros provenant des adhésions. Éric Busson espère que le Conseil départemental donnera plus, pour 2017-2018, que ses 500 euros de l’année passée. Comme les dépenses se sont élevées à 16 084,19 euros, le déficit a été compensé par les réserves.
Le proviseur conclut en félicitant l’association.
(1) Dont faisait partie, cette année, Tifanie Bignaux, présidente des HalluCinés.