Eglise Sainte Marie, les travaux se poursuivent

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avec l'aide de la fondation du patrimoine et les dons publics

Eglise Sainte Marie, les travaux se poursuivent

En 2015, le repérage des travaux de restauration avait été effectué à l’aide d’un drone. En suivant, l’intérieur du clocher était débarrassé de la colombine qui le recouvrait en partie. Toutes les ouvertures étaient obturées avec un grillage pour éviter l’intrusion des pigeons. Les parties maçonnées étaient dé-végétalisées. Les clochetons étaient sécurisés, leurs éléments d’ornement en métal et le grand abat-son en bois de la baie occidentale retirés puis rénovés.

Les travaux de restauration vont se poursuivre par la réfection totale des parties hautes du clocher nécessitant l’installation depuis le début du mois d’octobre d’un échafaudage de 45 m de hauteur.

La réinstallation du grand abat-son, de la métallerie ornementale des sommets des toits (coq, étoile…) et du paratonnerre, le renforcement de la charpente et du plancher à l’intérieur des clochetons, la restauration de la couverture du clocher et des clochetons, seront réalisés pour le début d’année prochaine.

Des bardeaux en bois de châtaigner recouvriront la toiture respectant une tradition séculaire. Cette technique de petites tuiles de bois est rare pour ne pas dire inexistante sur les édifices régionaux de cette importance. Elle rendra au clocher son apparence d’origine. 

Cette solution avait été évoquée par Henri Calhiol et Michel Tharan lors d'une conférence sur ce thème à Mirande l'an passé pour la faire connaître au public. Le cabinet d'architecture qui traite l'affaire avait lui aussi envisagé la possibilité que ce clocher ait été jadis recouvert de bois (bardeaux) contrairement à la couverture en ardoise d'aujourd'hui. Les Bâtiments de France qui supervisent les travaux exigèrent alors des preuves tangibles avant d'autoriser cette option. Sollicité par la mairie, l'Atelier d'histoire locale, s'est alors lancé dans des recherches approfondies pour confirmer ces hypothèses. Après de minutieuses investigations tant au sein des archives communales qu'auprès des archives diocésaines, trois pièces probantes datées des XVIIIe et XIXe siècles apportèrent la preuve de l'existence d'une telle couverture avant la mise en place de l'actuelle en ardoise. 

Cette restauration a impliqué des moyens financiers et techniques conséquents. La Mairie de Mirande tient à remercier ses partenaires institutionnels, mais aussi les généreux donateurs qui ont répondu à la souscription de la Fondation du Patrimoine. Ils auront permis d’engager cette restauration à la date prévue et qui redonnera au monument, son éclat d’autrefois.

 

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