Mis à jour le 29 juillet 2017.
N.B. - La photo du haut de page est de Dominique Valmary pour Fédération de sociétés taurines de France.
L'autre photo et les données ont été communiquées par Gérard Ducès (du Solenca - Nogaro).
Il était une fois un jeune Nogarolien qui préférait la corrida à la course landaise, bien qu’il aimât aussi celle-ci. Après des débuts à Hagetmau, il va à l’école taurine Adour Aficion du fameux Richard Milian à Cauna (Landes), qu’il fréquente pendant 7 ans. Richard Millian lui donne son apodo (son surnom) « El Adureño » (l’homme de l’Adour). Il débute à Aignan en novillada non-piquée le 13 mars 2013 et il doit quitter les arènes après une mauvaise blessure reçue à Mont-de-Marsan en 2014. Jusque là, rien d’exceptionnel.
Virage décisif
Mais sa jeune carrière prend un virage décisif en 2016 : il décide de reprendre la muleta, mais s’installe en Espagne ! Sans se laisser arrêter par la préférence notoire des Espagnols pour leurs concitoyens. Quitte à s’immerger dans la tauromachie espagnole, il choisit la région qui relie Ségovie, Madid, Tolède et Avila, surnommée « la vallée de la peur ». Mais c’est une zone qui excelle dans l’organisation de spectacles avec des novillos (jeunes taureaux) et des toros. Dont les fameux Miuras (élevage de taureaux de combat réputé).
En 2016, Yannis réussit sa 1re corrida piquée et coupe une oreille au taureau. Et voilà qu’il est remarqué par un apoderado (un agent), Angel Vazquerizo, qui le prend sous son aile, après l’avoir vu dans un festival taurin au Pays basque.
Terminer dans les 10 premiers
Après bien des succès, en avril 2017, pendant le dimanche de Pâques, El Adureño triomphe dans les arènes de Zamora et remporte deux oreilles.
Désormais établi à Ségovie, il a un agenda qui se remplit de novilladas. Sa 1re saison a eu lieu uniquement en Espagne, mais il ensuite, il a souhaité toréer aussi en France et commencer la saison très tôt. Il accepte des novilladas, dont certaines très difficiles et torée toutes les encastes (toutes les races). Son objectif pour cette année : terminer dans les 10 premiers, ou, pourquoi pas, dans les 5 premiers de l’escalafon (le classement annuel).
Souhaitons-lui de ne pas attendre trop longtemps l’alternative (cérémonie de passage de novillero à matador de toros). Sa volonté de devenir un grand torero l’y aidera.
Pour contacter Yannis El Adureño ([email protected] et https://twitter.com/adoureno?lang=fr).