Photo : quelques sacs d'ail blanc, présentés lors du concours
« Christiane Pieters pouvez-vous nous parler de la récolte de cette année… »
C’est une année difficile pour l’agriculture car personne ne pouvait imaginer que l’ail chinois prendrait une telle ampleur sur le marché français. Proposé à un prix très bas en Europe et se base sur le prix de l’ail espagnol. Et cela fait effet de « boule de neige ». Les prix de l’ail en France sont inférieurs au coût de revient, nous récoltons après les espagnols . Le consommateur se doit de regarder l’étiquette, car la France propose un produit de qualité et des emplois sont et seront menacés à terme. Pour les jeunes agriculteurs, ce produit est primordial dans la région.
« Pourquoi l’ail espagnol est-il si important en Europe »
La Chine est le premier producteur mondial, quant à l’Espagne, elle est le premier producteur européen . Mais, la qualité reste française à nos yeux et nous espérons la conserver. Les espagnols produisent 100 000 tonnes d’ail par an, alors qu’en France, nous sommes à 20 000 tonnes par an. Leur ail arrive sur le marché avant le nôtre, nous sommes obligés de proposer des prix cassés pour ne pas avoir de perte. Nous ne pouvons tout de même pas nous aligner sur les prix bas de la concurrence.
Le printemps sec favorise cette année un ail de très bonne qualité sur le plan sanitaire, qui pourra être conservé longtemps. La première région de l’ail en France est l’Occitanie, suivie de la Drôme, l’Auvergne, le Pas de Calais, mais le premier département producteur reste le Gers.
Nous sommes heureux de présenter l’ail gersois , aux consommateurs et aux touristes malgré tous les inconvénients commerciaux d’import –export…..