Nogaro – Des armoires pour le très haut débit avec la fibre optique

0 Les autorités et personnele de Barde Sud-Ouest 1bis 030517.jpg

Le raccordement commence en septembre

Le Syndicat mixte Gers numérique réalise cette année le 1er objectif du Schéma directeur territorial d’aménagement numérique : assurer à 100 % des Gersois un débit Internet en réception (download) de 8 à 100 Mbit/s (1). Pour ce faire la fibre optique est déployée, mais le réseau utilise toujours une partie du réseau de fil de cuivre, mis en place à l’origine pour le téléphone. Attention, pour en bénéficier, il faut contacter son opérateur et vérifier que l’on a la bonne « box ».

2e étape : la fibre pour 70 % des Gersois

Les choses vont vite, puisque la réalisation du 2e objectif de Gers numérique est déjà lancée, en particulier à Nogaro. Il consiste à « amener la fibre optique (Ftth-Fiber to the home) jusqu’au salon et/ou jusqu’à l’entreprise de l’abonné ». Ceci à la fin de 2020 dans tout le département pour 70 % des Gersois, entreprises et particuliers. Cette opération a démarré le 3 mai 2017 à Nogaro : une armoire appelée « point de mutualisation » (2) a été mise en place ce jour-là rue Cassou-de-Herre à Nogaro (3). Les premiers raccordements seront effectués à la rentrée de septembre 2017. La priorité ira aux points sensibles, tels que l’entreprise Cousso, la coopérative, les Hauts de Montrouge, le circuit etc. « C’est une priorité absolue pour le territoire », déclare Élisabeth Dupuy-Mitterrand. Mais toutes les habitations de la commune, même les plus isolées seront raccordées.

Christian Peyret : « Tout ira très vite : d’ici une grosse année, le réseau sera entièrement livré et tout le monde pourra s’abonner ». Cette semaine, l’entreprise de génie civil Barde Sud-Ouest de Franck Debets (sise à Preignan et à Nogaro) installe 5 armoires appelées « points de mutualisation » comme celle de la rue Cassou-de-Herre (près de l'ancien château d'eau). Romain Gabrielli souligne que Gers numérique fait systématiquement appel à des entreprises locales.

Le réseau « cuivre » restera en place, car de multiples services l’utilisent plus efficacement et à des tarifs plus compétitifs que ne le permettrait la fibre optique (alarmes diverses, certaines industries). De plus, les coûts de migration de ces abonnés vers la fibre seraient importants pour ceux-ci.

Les collectivités locales en avant-garde

Le Conseil départemental et toutes les communautés de communes du Gers, convaincues que l’équipement en fibre optique du département est une opération vitale pour le Gers, ont lancé les investissements nécessaires, vu que les opérateurs étaient réticents à s’engager.

C’est ce que souligne Francis Dupouey : « Le Gers est le premier département d’Occitanie à proposer des abonnements sur une fibre publique souhaitée, financée et déployée par les collectivités locales pour compenser le manque d’investissement des opérateurs privés [les FAI - fournisseurs d’accès Internet]  ». Mais, explique Christian Peyret, « dans un avenir proche, les opérateurs exploiteront ce réseau fibre optique contre une redevance ». En attendant, les abonnés seront clients de cette fibre publique. Les 40 000 euros que donne chaque communauté de communes gersoise chaque année au Gers numérique sont donc bien placés.

Architecture du réseau

La fibre est enterrée dans des micro-tranchées. Le fibrage est, en principe horizontal : le raccordement de la fibre va du NRO (nœud de raccordement optique) à une chambre de raccordement enterrée, puis entre cette chambre et le point de mutualisation, enfin du point de mutualisation au boîtier d’entrée d’un immeuble. Jusqu’à un millier d’abonnés peuvent être raccordés à un point de mutualisation.

(1) 1 Mbit vaut 1 million de bits (mesure de quantité de données). Le Mbit/s est une unité de mesure de débit Internet). (2) Mutualisé car l’armoire comporte 4 étages verrouillés, un par opérateur. (3) En présence des autorités du Conseil départemental (de gauche à droite sur la photo n°7) : Jean-Pierre Salers, président de Gers numérique, Christian Peyret, maire de Nogaro, Franck Debets, responsable de Barde Sud-Ouest, Vincent Gouanelle, conseiller départemental, employé de Barde numérique, Francis Dupouey, vice-président du conseil départemental, Élisabeth Dupuy-Mitterrand, présidente de la Communauté de communes du Bas-Armagnac et deux employés de Barde Sud-Ouest.

1 Les autorités arrivent 1bis 030517.jpg
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7 Romain Gabrielli passionné par son job 1bis 030517.jpg
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2 L'armoire est déballée 1bis 030517.jpg
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3 L abigue soulève l'armoire 1bis 030517.jpg
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4 L'armoire arrive sur son emplacement définitif 1bis 030517.jpg
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5 Presque en place 1bis 030517.jpg
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7 Les autorités Franck Debets et personnel de Barde Sud-Ouest 1bis 030517.jpg
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