Caupenne-d’Armagnac – Les Papillons jaunes apprennent la vannerie

0 Les beaux modèles 1bis 210317.jpg

Avec un professionnelle

Sylvie Rouat anime - en véritable professionnelle - un atelier de vannerie en rotin dans les heures de loisirs des familles des militaires de l’Armée de l’Air à la Base de Mont-de-Marsan. C’est une association, Loisirs créatifs, qui porte cet atelier.

Les dames des Papillons jaunes ont fait appel à Sylvie pour qu’elle leur apprenne à créer de jolis objets de vannerie. Bien sûr, pas d’emblée des paniers compliqués, mais, un joli objet de base : un photophore, qui a le mérite d’être cylindrique, ce qui semble plus facile. Cela n’a pas empêché des Papillons ambitieux de s’attaquer à un objet oblong du genre cartouche ou même à un parallélipipède en forme de cœur…

Un travail minutieux

On se rend compte en observant les Papillons au travail, que la vannerie demande de l’adresse et de la précision, ainsi que de la patience. Heureusement, Sylvie passe d’un Papillon à l’autre pour les conseiller.

Outre les doigts, elle conseille d’utiliser des pinces à linge pour maintenir les brins horizontaux bien serrés tant que l’ouvrage n’est pas terminé.

Le début du travail semble simple, puisqu’il s’agit d’enfiler des brins de rotin dans les trous pratiqués dans le support en bois. Mais il faut les tresser sous le support ! Ensuite « il n’y a plus qu’à » entrelacer horizontalement des brins de rotin très longs : devant, puis derrière et de nouveau devant, puis derrière les brins verticaux. Finir l’objet est délicat, parce qu’il faut faire une bordure solide, qui ressemble à une espèce de bourrelet.

C’est encore un travail qui demande beaucoup de temps et donc de patience, comme tout ce que font les Papillons jaunes.

Le rotin incontournable

Sylvie Rouat nous dit que le rotin (liane de la famille des calamées, qui vient d’Indonésie, de Malaisie, des Philippines etc.), est, bien que cher, le matériau le plus pratique, parce que livré tout prêt à être utilisé, sauf à le faire tremper avant usage. L’osier (c’est du saule) de nos arrière-grands-parents est, paraît-il plus difficile à utiliser, parce qu’il n’est pas livré tout prêt : il faut écorcer et lisser les branches, les faire tremper longuement et, obligatoirement finir le travail dans la journée. Sinon, l’osier n’est plus utilisable. Quant au noisetier et au châtaigner, il est tressé en lamelles qu’il faut d’abord confectionner. Selon Sylvie, il ne reste qu’un vannier de châtaigner dans le Sud-Ouest, il est à Castelnau-Chalosse (Landes).

14 Gros plan sur des paniers 1bis 210317.jpg
14 Gros plan sur des paniers 1bis 210317.jpg
1 Sylvie Rouat montre le travail à faire 1bis 220317.jpg
1 Sylvie Rouat montre le travail à faire 1bis 220317.jpg
2 Démarrage avec le 1er brin 1bis 220317.jpg
2 Démarrage avec le 1er brin 1bis 220317.jpg
4 Tout le monde enfile les brins 1bis 210317.jpg
4 Tout le monde enfile les brins 1bis 210317.jpg
3 Les brins de rotin dans les trous du support 1bis 210317.jpg
3 Les brins de rotin dans les trous du support 1bis 210317.jpg
5 Idem 1bis 210317.jpg
5 Idem 1bis 210317.jpg
6 Détail du travail 1bis 210317.jpg
6 Détail du travail 1bis 210317.jpg
7 D'autres brins sont entrelacés horizontalement 1bis 210317.jpg
7 D'autres brins sont entrelacés horizontalement 1bis 210317.jpg
8 Idem avec un autre support 1bis 210317.jpg
8 Idem avec un autre support 1bis 210317.jpg
9 Idem 1bis 210317.jpg
9 Idem 1bis 210317.jpg
Publicité
Suggestion d'articles
Suggestion d'articles