Ce 28 mars 2017, autrement dit Mardi gras, c’est la fête, l’après-midi, à la maison de retraite de l’hôpital de Nogaro. La salle du réfectoire, au 1er étage, est pleine à craquer de résidents qui attendent ce qui va se passer.
La chorale paroissiale, dirigée par Jacotte Pujo et Pierrette Darée, est en effervescence dans une pièce à côté, qui sert de coulisse. C’est là que Mamie Laffargue, spécialiste bien connue des chars du défilé du 14 juillet à Nogaro, déploie ses trésors de costumes : robes longues de toutes les couleurs, perruques, coiffures assorties, uniformes rutilants et chamarrés, képis, sombreros et coiffures diverses.
Où la convivialité se chante
Les choristes s’habillent, puis viennent se placer face au public et commencent à chanter debout : Quand on n’a que l’amour (Jacques Brel), Un p’tit coin de parapluie (Georges Brassens), Viens voir les comédiens (Charles Aznavour). Une partie de la salle reprend en cœur et, pendant ce temps, le personnel donne des coiffures de Mardi gras à qui en veut dans la salle.
La salle ainsi chauffée, les choristes s’assoient et lancent des chansons que tous avaient appris dans leur enfance : Qui est-ce qui passe ici si tard ? Il était un petit navire… Il pleut, il pleut bergère… J’ai du bon tabac...C’est la mer Michel qui a perdu son chat… En passant par la Lorraine avec mes sabots…
Sans oublier Canto se canto et Bel Armagnac.
Le clou de cet après-midi en chansons, c’est Philippe Frayret qui le donne avec Dans le lit de la marquise, nous étions quatre-vingt chasseurs…
Mais la fête n’est pas finie : les choristes, le personnel et Mamie Laffargue distribuent des gâteaux.