A l’Hôtel de département, mardi 21 février dans l’après-midi, le Conseil Départemental du Gers, L’Adda 32 (association départementale du développement des arts), et la commission des programmateurs de saisons ont organisé une rencontre dont le thème était « Des saisons culturelles pour des territoires, utopie ou réalité ? ». Pour cela la présidente de l’Adda 32, Chantal Dejean, et son directeur, Benoît Rivière, avait convoqué une dizaine de programmateurs dont Circa d’Auch , l’Astrada de Marciac, les services culturels de Cazaubon et de Condom, le Grain à moudre de Samatan, la Petite Pierre de Jégun, la Ligue de l'enseignement du Gers, le Clan de Nogaro, et Spirale de Riscle.
Avant que les divers représentants de ces diverses associations interviennent Benoît Rivière rappela quelques chiffres de la saison 2015-2016. Dans le Gers il a été recensé 1290 spectacles/concerts dont 150 sur les saisons «annuelles » et 140 expositions. La fréquentation est estimée à 220 000 places payantes pour les festivals et 42 000 places pour les saisons.
L’économie de la diffusion : l’ensemble des activités de diffusion représente un budget global de 13 millions d’euros qui se répartissent en 9,5 M d’euros pour les festivals, 3 M d’euros pour les saisons, et 500 000 euros pour les autres programmations.
Les subventions s’élèvent à 3,8 M d’euros (22% des produits pour les festivals et 55% pour les saisons). Les recettes propres représentent 56% pour les festivals et 35% pour les saisons.
Les saisons dans le Gers c’est 6 saisons estivales (3 en musique, 3 pluridisciplinaires), et 24 saisons annuels (1 musiques actuelles, 4 musique, 1 cinéma, 1 autour des écritures, 5 arts plastique, 12 pluridisciplinaires).
Puis après l’évocation de ce bilan 2015/2016, chacun des programmateurs aborda l’un des thèmes suivants : irriguer artistiquement le territoire, investir un nouveau lieu de spectacle, articuler une saison et un festival, programmer avec des bénévoles, nourrir une relation fructueuse avec les artistes, déterminer des publics prioritaires, travailler avec la toute petite enfance, privilégier l’éducation artistique, et programmer à destination du jeune public.
Après les denses exposés, le «Grand témoin», Pascal Paris, ancien directeur des scènes nationales de Narbonne et d'Albi élargira les propos par un regard plus général sur la programmation artistique et culturelle.