Organisées le 15 janvier au cinéma-théâtre de Nogaro, les assemblées des deux associations jumelles, l’ASA (Association sportive automobile du Bas-Armagnac) et l’ASM (Association sportive motocycliste du Bas-Armagnac), ont montré que leurs membres ont toujours envie de gagner : de nombreux champions membres des deux associations ont été mis à l’honneur.

Auto (président : René Pascouau)

Parmi les 29 champions, citons Collard (champion du monde et 2e au 24 h du Mans en Grand tourisme endurance), Pilet (vainqueur de sa catégorie à Spa), Olivier Pla (vainqueur du Petit Le Mans séries), Trémoulet (vainqueur Clio Cup France et Clio Cup Espagne, qui vient d’être victime d’un accident sans gravité à Dubaï, dû à un problème de freinage), Morel (champion de France Historic des circuits en GT/tourisme) et tous les autres ! Sans oublier Thomas Drouet, de Bétous, qui vient de quitter le kart comme 2e en National séries Rotax max) et s’entraîne déjà sur monoplace.

Moto (président : André Diviès)

10 champions font partie de l’ASM : Cluze (2e au Championnat du monde et champion d’Angleterre de side-car), Péron (2e en Pirelli 600), Brunet-Lugardon (2e en European Bikes), Sarrabeyrouse (1er en Promo 600), Doutre (3e en Prmo 600) etc.

Bilan « Auto »

René Pascouau estime que l’année a été satisfaisante, avec des réussites totales, comme le Grand Prix Camion et le Grand Prix Historic. Un gros bémol avec les Coupes de Pâques, dont l’organisation, confiée à l’extérieur, est qualifiée de « mascarade ».

Daniel Dalex, secrétaire général, annonce que l’ASA compte 1 063 membres dont 861 licenciés, plus 55 licenciés en karting. 14 « journées club » ont été organisées sur le circuit. Elles ont rassemblé 1 090 participants. Les commissaires de piste ont été « toujours aussi efficaces » et sont remerciés et félicités.

Bilan « Moto »

Le secrétaire général « moto » rappelle que 3 épreuves ont été organisées : Championnat de France Superbike, Promosport et O3Z Pirelli. 11 « journées club » ont été organisées avec 1287 participants. Il y a 720 membres, dont 716 licenciés. André Diviès intervient : « le club se porte bien, malgré le départ de 55 licenciés ».

La saison 2017

La saison sera marquée par le 50e anniversaire des Coupes de Pâques (15, 16 et 17 avril) : en plus d’un plateau de qualité, il y aura des animations exceptionnelles : feu d’artifice, parade des voitures du GT Tour et un concert. La Coupe de France des circuits (4 et 5 mars), le Championnat de France de Drift (1er et 2 avril), les Rencontres Peugeot Sport (3 et 4 juin), le Grand Prix Camion (23, 24 et 25 juin) seront les autres grands événements. S’agissant du Grand Prix Camion, il présentera un plateau de qualité, quoique sans le Championnat d’Europe, jugé trop onéreux.

Un autre événement novateur : la course cycliste « La Route du Sud » passera par le circuit le 18 juin. André Diviès espère que ce sera un avant-goût du passage du Tour de France en 2019. Selon Bernard Gendre, président de la SEM du circuit Paul-Armagnac (Sempa) et conseiller départemental, cette dernière possibilité est soutenue et financée par le Conseil départemental. Il y aura aussi plusieurs critériums cyclistes, comme en 2016.

Intervention « sécurité »

Caroline Diviès, directrice générale du Nogaropole, intervient avec vigueur pour rappeler les mesures élémentaires de sécurité exigées des pilotes lors des « journées club » auto : les casques doivent être bien attachés, l’accès à la piste sera refusé à toute voiture à qui il manque une portière, un capot ou une autre pièce. Un pilote dont la voiture perd de l’huile et qui ne s’arrête pas, quand les commissaires agitent le drapeau noir, devra régler les frais de nettoyage de la piste. De plus, un bruit supérieur à 100 décibels ne sera pas toléré. Enfin, Caroline Diviès demande aux pilotes de remplir les formulaires en ligne pour éviter la cohue à l’accueil, ce qui retarde leur entrée en piste.

Une classe « moto » au lycée d’Artagnan ?

André Diviès souhaite que soit créée au lycée de Nogaro une classe « mécanicien de compétition moto » en post-bac, à l’instar de la classe « mécanicien de compétition auto », qui existe depuis de nombreuses années. Elle comprendrait une section « électricité ». Avec des motos électriques, « ce sont les voisins qui vont être contents ! » remarque André Diviès. Ce qui fait un excellent mot de la fin à cette réunion.