Le 25 août, après sa visite au Houga, au milieu d’un après-midi d’une chaleur accablante, le sous-préfet de Condom, Jean-Charles Jobart, se rend à Sainte-Christie-d’Armagnac. Où il est accueilli à la mairie par le maire, Thierry Saint-Martin et par plusieurs conseillers municipaux, ainsi que par Pierre Barrail, l’ancien maire. L’entretien porte principalement sur le dossier du Castet, dont Pierre Barrail s’est beaucoup occupé quand il était en fonction. Jean-Charles Jobart déclare que c’est, à ses yeux, un des dossiers les plus importants du département : le mur de terre du Castet date des Xe-XIe siècles et c’est le plus vieux de cette sorte en France et même en Europe. Il faut donc le préserver et le restaurer.
Les pèlerins pourraient passer par le village
Le maire envisage, une fois les travaux de restauration terminés, de demander qu’une branche du parcours du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle passe par Sainte-Christie-d’Armagnac.
À noter que des posters photos du Castet vont être prochainement exposés sur les grilles du jardin du Luxembourg, à Paris, où réside le Sénat.
Un risque indéterminé d’effondrement
Le maire explique qu’une fissure dans le sous-sol en terre du Castet a fait craindre un effondrement. Mais les divers experts consultés ne sont pas d’accord sur le diagnostic et encore moins sur les méthodes pour éviter une catastrophe. L’un d’entre eux préconise des travaux pour un montant de 100 000 euros, inabordable pour la commune, dont le budget de fonctionnement culmine à 250 000 euros. Mais certains estiment qu’un bâtiment si âgé a pris son assiette et ne bougera pas.
Il a donc été décidé de poser des témoins sur le mur du Castet pour déceler d’éventuels mouvements.
Le sous-préfet ne manque pas de visiter la salle des fêtes, le Castet, le bâtiment attenant dévolu aux chasseurs - où subsiste un mur de terre différent de celui du Castet - ainsi que l’église. Et il admire la motte castrale au passage. Puis il revient à la mairie boire un peu d’eau fraîche...