La troisième Biennale de Beaumarchès

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Trois jours sous le soleil pour la "B B"

La troisième Biennale de Beaumarchés dite « BB », débutait par un joyeux vernissage le Vendredi 5 en fin d'après midi . Autant les deux premières éditions n'avaient eu que peu d'échos dans le village faute certainement a un défaut de communication autant cette troisième n'en a absolument pas souffert . Autre fait positif  l'éclatement des lieux d'exposition des diverses oeuvres invitait a un voyage bucolique dans la Bastide fondatrice qui a servi de modèle a toutes celles qui ont suivi.

La superbe salle des félibres était la tête de pont de l'entrée du village, on y trouvait l'univers poétique , tendre , drôle de Gilbert Legrand auteur du "grand show des petites choses", sculpteur d'objets du quotidien il leur impose le bonheur d'une nouvelle existence. En sortant la vitrine de Monique la boulangère se remarquait, celle de l'épicerie /café de Bergette également. Dans l'antique et spacieuse salle des fêtes les grandes toiles d ' Yvon Saillard étaient exposées, ses peintures de geste explorent le monde brut.. Un peu plus haut en remontant la rue, la visite de l'atelier d'Angèle Chanjou permettait la découverte d'un monde insolite ou les fers soudés de Max Serres trouvaient toutes leurs places  

 Un face à face a été imaginé dans la nef de l’église de Beaumarchés. Entre les crucifixions, les corps douloureux de christ d’Yvon Saillard et les piétas habitées de Remy Trottereau se nouera le dialogue séculaire et charnel du profane et du sacré.

Bien que la biennale n’ait pas encore la notoriété de celle de Venise, beaucoup s'y sont gondolés durant deux jours samedi et dimanche avec l’exposition « le pouvoir du rire » des dessinateurs de presse Samson et Jiho.  Fruit d’un partenariat avec l’association Music’halle de l’espace Job à Toulouse, ces cent vingt dessins de parti pris en ont surpris plus d’un et indigné quelques autres. Un vrai remède pour les zygomatiques coincés.la mairie et le café les accueillaient

Restait le pavillon au pied de la troisième côte. Ce lieu intime, n'était ouvert qu’à heures fixes, sur demande et uniquement aux adultes. Non que ce qui y était montré désobligeait la morale mais parce que le monde érotique exige pour donner sa mesure, la rareté et le parfum de l’interdit. On y trouvait entre autres, des collages d’Hervé Laplace , des gravures de François Malbreil et des peintures d’Yvon Saillard.

 

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