Le succès populaire sera là cette année encore au vu des deux premières journées, la ville est baignée de musique, on danse sur les terrasses des cafés et même au milieu de la rue, les amateurs comme les curieux sont là. Les cours de danse affichent complet, la bonne humeur se partage sans compter. Les échoppes multicolores invitent elles aussi à changer de climat, le soleil est au rendez-vous. Tous les ingrédients sont réunis pour contribuer à l'élaboration d'un grand cru sauf que la crise est passée par là et que visiblement les pesos viennent à manquer pour se rendre en famille dans les arènes malgré des concerts de premier ordre et des tarifs très abordables.
Le spectacle est dans la rue, la musique est gratuite, l'ambiance est là mais le meilleur reste cependant dans les arènes.
La Mambanegra et Bixiga 70 il ne faut pas passer à coté
Ce soir ne pas manquer Bixiga 70, un périple de l'Afrique à l'Amérique latine avec ce groupe dont la notoriété grandissante va le placé rapidement parmi les grands. Déjà au hit des musiciens à Sao Paolo, allez découvrir cette bombe musicale et vous pourrez dire dans quelques années "quand ils sont venus à Vic j'y étais".
Reconnu comme l’un des cinq groupes majeurs colombiens par la revue américaine Billboard, La Mambanegra, groupe mystique s’il en est, distille la salsa new yorkaise des années 70 tout en intégrant des éléments de musique jamaïcaine, de Funk et de Hip-Hop dans une fusion explosive et virtuose.
Photos Karine Labadie