Jean-Charles Jobart, sous-préfet de Condom depuis le 4 mai 2016 a visité les communes de Perchède et de Saint-Martin-d’Armagnac le 13 juillet. Au maire de Perchède comme au maire de Saint-Martin, il a affirmé qu’il fallait avoir le réflexe d’appeler la sous-préfecture en cas de problème : on y recevra un conseil ou un avis.
De plus, si un dossier important n’arrive pas à aboutir, le sous-préfet en personne trouvera du temps pour faire sauter les verrous administratifs. Il insiste sur le fait que, si elle rejette un dossier, l’administration ne doit pas se contenter de le rejeter, mais elle doit expliquer la marche à suivre pour que le dossier soit viable.
À Perchède
Alain Marin, maire de Perchède, brosse une synthèse claire et complète de son village. Une surface de 550 ha, une population passée en 10 ans de 83 à 110 habitants. Un village où l’activité agricole est prédominante et qui possède une forêt communale de 60 ha et un étang restauré, hérité des moines de Saint-Mont. Où l’on fait de la pisciculture et où la cistude d’Europe est présente.
Depuis 2010, un sentier d’interprétation pédagogique serpente autour de l’étang. Et depuis 2011, chaque année, une éco-manifestation grand public, l’éco-fête, concentre et expose au bord de l’étang les savoir-faire de dizaines d’associations (30 en 2016) dans le domaine de la découverte et de la protection de la nature. Sans oublier les métiers et les traditions gasconnes. Des conférences, des tables rondes, des spectacles, des randonnées et des repas gascons ponctuent chaque année ce « beau dimanche au bord de l’eau ». Qui devient un rendez-vous important qui, le maire le souhaite, entrera dans les ensembles proposés par le Comité départemental de tourisme.
Les projets du maire se rapportent à l’amélioration de l’environnement et de l’accessibilité de l’église Saint-Martin, à la mise en valeur de l’emban (1) et à l’enfouissement des réseaux.
Le sous-préfet s’est fait un plaisir de gravir l’escalier qui mène au clocher et à une cloche datant de 1734, dont les attaches ont besoin d’entretien.
À Saint-Martin-d’Armagnac
Reçu par le maire, Éric Artigole, Jean-Charles Jobart s’est fait présenter ce village de 240 habitants. Puis il s’est attaché à poser le problème du RPI (2). Car, on le sait, l’Éducation nationale a fait savoir que l’existence des écoles à classe unique des RPI était menacée. Le maire en est conscient, mais ne voit pas, actuellement, de solution à sa portée qui pemettrait de s’opposer à ce genre de décision. Et il remarque que le matériel – tableaux et tablettes et/ou ordinateurs – sont déjà en place ou commandés pour équiper les écoles du RPI...
Dans les projets de travaux, déménager la mairie de son 1er étage pour l’installer au rez-de-chaussée, est prioritaire.
(1) Appendice avec charpente qui protège la porte. (2) Regroupement pédagogique intercommunal.