"Lors de la dernière réunion du Comité Départemental qui s’est tenue le 6 juin, j’avais annoncé que je me portais candidat à l’investiture des Républicains pour l’élection législative de 2017 sur la deuxième circonscription.
Aujourd’hui, compte tenu de la tournure des événements et après avoir mûrement réfléchi ma décision, je vous annonce que j’ai décidé de retirer cette candidature.
Cela ne veut pas dire toutefois que je ne serai pas prétendant au mandat de député du Gers.
J’estime que le jeu démocratique n’est pas le seul monopole des partis politiques verrouillés et que le calendrier des investitures n’est pas adapté considérant les élections primaires de l’automne prochain.
Aussi, j’ai décidé d’être un candidat libre.
Libre de ne pas être investi par un parti politique qui nous prive d’une parfaite égalité des chances dans la désignation des candidats, tant nous savons que seuls les réseaux parisiens le permettent.
Libre de ne pas participer à un vote départemental qui n’aura, hélas, aucune valeur en haut lieu, et qui sera balayé d’un revers de main dans les jours à venir.
Libre de dénoncer des pratiques regrettables de la part des dirigeants locaux quant à ce vote auquel vous vous apprêtez à participer : les procurations qui étaient impossibles en fin de semaine dernière sont désormais autorisées après que j’ai retiré ma candidature.
Libre de m’adresser directement à tous les gersois à l’heure où les appareils politiques, déconnectés des réalités du terrain, sont désavoués au point de jeter les électeurs dans les bras des formations extrémistes.
Libre enfin de représenter toutes celles et tous ceux qui placent l’action, la sincérité et la franchise en tête de la recherche du bien commun pour un territoire toujours plus dynamique et porteur de talents.
Je sais que vous porterez un regard suspicieux sur cette indépendance non pas calculée mais naturelle. Pourtant, j’ai l’intime conviction que ma vision du territoire, mon action d’élu de terrain et mon expérience font de moi le meilleur candidat pour barrer la route au Front National et faire basculer la deuxième circonscription.
Le premier tour demeurera le temps du choix, le second celui du rassemblement auquel j’aspire comme vous tous : l’unité est bienfaitrice, mais lorsque l’on donne à tous les candidats les mêmes moyens et les mêmes outils pour faire gagner nos valeurs et nos territoires".