Très attendue, l’assemblée générale de l’office de tourisme de LA ROMIEU a eu lieu vendredi 25 mars au rez de chaussée de la salle des fêtes. Outre le bureau au grand complet réuni autour de la présidente Marie Josée GASNIER, on notait la présence de Pierre Luc PELLICER , président de la commission tourisme et attractivité du territoire de la Communauté de Communes de la Lomagne Gersoise, Jérôme DAUZATS, chef de projet tourisme au sein de la même communauté et Christophe TOUHE-RUMEAU, représentant l’union départementale et la fédération régionale des offices de tourisme et syndicats d’initiative. Bien entendu, Denis DELOUS, maire de la Romieu, était également présent, entouré d’une partie de son conseil municipal. L’assistance était complétée par des Roméviens (ennes), sans oublier les agents de l’office de tourisme, légitimement inquiets sur leur avenir, et ce, depuis plusieurs mois.
La réunion s’est déroulée en deux temps. La présidente a d’abord pris la parole pour présenter le bilan de l’année 2015. Bilan équilibré avec une légère augmentation des entrées dans l’office (35 477 contre 35 270 en 2014) et une quasi stabilité également pour les visites de la collégiale (27 944). A noter également les 19 600 connexions au site internet et 51 900 pages lues, ce qui traduit bien l’engouement pour ce type de média. Puis ce fut au tour de Françoise COUACH, trésorière, de présenter un bilan comptable à l’équilibre avec un léger excédent de 2 611,82€ qu’il faut malgré tout pondérer, au regard des de l’allégement de 19 000€ de charges patronales qui permettent de présenter ce résultat positif.
Il était alors temps d’entrer dans le vif du sujet, à savoir, connaître le contenu de la nouvelle convention qui va lier l’association syndicat d’initiative (ou office de tourisme) et la commune de La Romieu. En effet, le transfert de la compétence tourisme des communes vers la communauté de communes avait rendu caduque l’ancienne convention qui dut donc être résiliée. Les négociations furent sans doute longues et conflictuelles mais l’essentiel était de trouver un accord rapide (avant le 1 avril !) et c’est ce qui a été fait. Il serait fastidieux de détailler ici les articles. On peut juste dire que cette convention lie les deux parties jusqu’au 31 décembre 2016. L’association garde ses compétences actuels et en particulier la billetterie d’accès à la collégiale, l’accueil des visiteurs et l’organisation des manifestations. Elle devra reverser sur les recettes billetterie 80 000€ à la commune qui de son côté versera à l’association 45 000€ pour ses frais de fonctionnement. Détail important, aucun contrat de travail qui arriverait à échéance durant cette période ne pourra être renouvelé. Tout irait donc pour le mieux si le Trésor Public n’avait pas éprouvé le besoin d’y mettre « son grain de sel » en exigeant une régie de recette. Cependant, cette demande n’a pas inquiété les responsables présents, l’arsenal législatif semblant de taille à contrecarrer cette demande.
Autre moment attendu, la lecture de la convention qui liera cette fois la même association romévienne au nouvel office de tourisme GASCOGNE LOMAGNE pour lui permettre de gérer toujours jusqu’au 1 janvier 2017 les missions d’accueil et promotion. Une subvention de 23 000€ sera versé par la C.C.L.G.
Au final, rien ne changera d’ici le 31 décembre 2016 mais ensuite… On sait juste qu’un poste équivalent temps plein sera transféré au nouvel office de tourisme communautaire, et que les deux autres agents seront salariés de la commune de La Romieu pour assurer la billetterie de la collégiale. Quant aux autres manifestations ( marché des rosiers, des potiers, vide-grenier, l’art au mieux…), il faudra trouver une autre association pour les reprendre.
A 22h15, après le mot de la fin de la présidente et ses remerciements aux membres de l’association et à ses agents, les commentaires allaient bon train: « pourquoi changer une structure qui fonctionnait bien grâce en particulier à la polyvalence des agents sur les postes de travail ? » Cette même polyvalence que toutes les entreprises quelles que soient leur taille ou leur spécificité recherchent, car elle savent qu’elle est synonyme de gain de productivité donc de gain tout court. Ou bien encore : « comment peut on demander une activité constante à la collégiale avec un équivalent temps plein en moins ? ». Les responsables ont neuf mois, pour répondre à ces questions et à d’autres qui se poseront certainement. Ils semblaient optimistes, alors, rendez-vous est pris.