Éric Busson, professeur de lettres au lycée d'Artagnan, créateur du Prix littéraire « Jeune mousquetaire du premier roman », organise, avec la junior association « Un livre dans la poche », les Rencontres littéraires de Nogaro. Celles-ci ont lieu à l'occasion de la remise du prix offert par la municipalité de Nogaro au lauréat. En 2016, ce sera vendredi 20 mai. Trois critiques provenant de lycéennes ont déjà été publiées dans Le Journal du Gers (http://lejournaldugers.fr/article/10836-les-lyceens-de-nogaro-preparent-la-remise-du-prix-litteraire) et (http://lejournaldugers.fr/article/10983-nogaro-le-prix-litteraire-se-prepare-suite).
Voici la dernière critique. Elle a été écrite par Marine Schneider, élève de 1eS, Marguerite Dero, élève de seconde. Elle porte sur Quelque part avant l'enfer de Niko Tackian, aux éditions Scrinéo.
Quelque part avant l'enfer, du début à la fin, nous envoûte de manière magistrale et nous pousse inconsciemment à tourner les pages.
Dans son premier roman, Nika Tackian nous entraîne dans une mystérieuse enquête dont les messages et les informations sont bien reçus et au bon moment. Ses personnages, proches du lecteur en livrant leurs pensées et leurs sentiments, nous font vivre une histoire suivant différents points de vue. L'affection pour le personnage principal est un sentiment qui se forge dès le début du livre et qui s'intensifie de chapitre en chapitre.
Les décors et les ambiances sont si bien décrits qu'ils s'implantent directement dans l'esprit du lecteur, et ne le lâchent plus. Mais l'une des choses qui caractérise ce roman est la manière dont sont tournées les expériences de mort imminente qui éveille une sensation d'angoisse et de stress.
Ce roman est d'une lecture accessible à tous, même au public qui n'est pas forcément intéressé ou passionné par la lecture, car en lui-même ce livre conte une histoire captivante.