Valence-Condom : 77
Tours : 86
LIEU : Valence (Salle Jacques Baurens). SPECTATEURS : 600 environ. ARBITRES : MM. Pierre Serra et Mathieu Bourette. QUARTS TEMPS : 20-26, 24-15, 12-18, 21-27. MI-TEMPS : 44-41.
VALENCE-CONDOM 32 tirs réussis sur 65 tentés dont 6 sur 21 à trois points. 7 sur 11 aux lancers francs. 23 fautes d’équipe. Pas de joueurs sortis pour cinq fautes. Les marqueurs : Bondron(7), Maggesi(-), Bataille(24), Nasri(3), Gauthier(-), Trépout(7), Naouri(-), Desbarats(9), Champie(16), Miette(11).
TOURS 30 tirs réussis sur 58 tentés dont 7 sur 16 à trois points. 19 sur 27 aux lancers francs. 19 fautes d’équipe. Pas de joueurs sortis pour cinq fautes. Les marqueurs : Moukenga (19), Ramphort (9), Allerme (1), Crapez (11), Diouf (22), M’Boma(-), Nzoungou (2), Baykam (3), Thurman (15), Lema (3).
Malgré la défaite les Gersois sortent la tête haute de cette rencontre où ils ont tout donné face à des Tourangeaux plus athlétiques. Jamais les équipiers du capitaine, Alexandre Miette, n’ont reculé mais forcément cela use lorsque durant tout le match et en particulier dans le jeu intérieur il faut contenir les assauts répétés de joueurs plus grands et plus lourds. Cette pression le VCGB est parvenu à la gérer, c’est bien, mais pas suffisamment car n’ayant pas eu la maitrise totale des rebonds défensifs. Cela offrit des chances supplémentaires de paniers aux Tourangeaux qui en profitèrent pour faire la différence surtout en seconde mi-temps où se joua le sort de la rencontre.
Une fin de première mi-temps rondement menée
D’entrée de jeu Valence-Condom affiche le menu avec la mise en place d’une défense agressive qui empêche les visiteurs de trouver des solutions offensives pour la transpercer. Lionel Trépout qui dirige le jeu gersois sans ménager ses efforts assure le tempo de la rencontre tandis que Fabien Bondron, Florian Champie, et Yohan Desbarats concrétisent la bonne entame des locaux. Tours ayant laissé passer l’orage se reprend défensivement et se montre plus entreprenant sous le panier des gersois. Le VCGB connait alors un léger flottement où s’engouffrent les visiteurs qui alignent un 10 à 0, (15 à 21 à la 8e). Un tir primé de Samir Nasri stoppe l’hémorragie. Dès lors les Gersois menés par Julien Bataille rendent coup pour coup aux Tourangeaux qui piétinent, (31 à 38 à la 16e). C’est le moment choisi par les locaux pour passer à la vitesse supérieure qui surprend carrément les Tourangeaux lesquels encaissent un 8 à 0. Alexandre Miette et Lionel Trépout sur un nuage qui concluent la mi-temps en alignant 13 points remettent en selle le VCGB lequel rentre aux vestiaires avec un avantage de 3 points.
Dernier quart temps fatal
Un avantage qui dès l’entame de la seconde période est galvaudé par deux pertes de ballons que concrétisent les Tourangeaux. Lesquels sur leur lancée par l’inévitable Pierrick Moukenga vont s’appliquer à tenir en échec le retour des Gersois qui sont loin de décrocher suite aux deux tirs primés de Julien Bataille, (56 à 59 à la 30e). Cependant Tours mine de rien a laminé les intérieurs locaux qui ont les pires difficultés à contenir notamment l’américain Robert Thurman alors que l’ailier Babacar Diouf sort de sa réserve en alignant deux tirs primés, (66 à 78 à la 37e). L’omniprésence de Florian Champie, Alexandre Miette, et Julien Bataille dans le jeu offensif s’avère cependant insuffisante pour contrarier la marche en avant des visiteurs. Lesquels stoppent leur série de trois défaites consécutives et gardent toujours leurs espoirs d’accrocher la première place. Valence-Condom par contre continue sa lutte pour se maintenir.
Déclarations
Grégory Elorza, entraîneur de Valence-Condom : « En ayant manqué trop de rebonds nous leur avons donné des deuxièmes et troisièmes chances. Du coup nous n’avons pas pu déployer notre jeu rapide par manque de ballons. C’est dommage car nous pouvions les inquiéter davantage ».
Yohan Desbarats, joueur intérieur de Valence-Condom : « Nous avons essayé de les faire déjouer mais en étant dominé aux rebonds cela a été compliqué. Physiquement cela a été dur mais on s’y attendait. Nous avons fait le maximum et sommes déçus d’avoir perdu car à mon avis il y avait une petite place pour gagner ».