D’accord, nous sommes une rédaction gersoise. Mais cela ne doit pas nous interdire, de temps à autre, à jeter un regard de ce qui se passe à deux pas (ou presque) des limites de notre cher département. Même lorsqu’il s’agit de sport. Et même de football.
Et lorsqu’il s’agit d’aller voir un match de championnat de ligue 1, il est clair que le club le plus proche reste le Toulouse FC. En dehors du Téf, le plus proche se trouve à 319 km d’Auch, on parle, bien entendu de Monpellier.
Et si nous parlons ce jour des Violets, c’est que nos voisins toulousains ont frappé un grand coup, le week-end passé dans l’Hérault, sur la tête de… Montpellier (3-0), dernier au classement.
Ce dimanche 3 novembre, à 15 heures, le TFC reçoit le Stade Reims qui reste sur deux défaites consécutives. Dans leur dynamique retrouvée (on l’espère), les joueurs de l’entraîneur espagnol Carles Martinez doivent enchaîner une nouveau succès au Stadium, histoire de creuser un peu plus l’écart avec la place de barragiste. Jusqu’ici, sur les bords de Garonne, les Toulousains n’ont offert à leur public qu’une seule victoire, c’était le 15 septembre, contre Le Havre (2-0).
Très en forme depuis le début de la saison, le Marocain Zakaria Aboukhlal (3 buts) ainsi que le Gabonais Shavy Babicka (3 buts) vont essayer de faire sauter le verrou reimois où l’Ivoirien Emmanuel Agbadou et Nhoa Sangui sont à la manœuvre.
Paradoxe des chiffres, Reims, actuellement 6e, et donc en course pour une place européenne, a encaissé plus de buts (14) que Toulouse (11), pourtant 14e. Mais voilà, les Champenois se montrent davantage efficaces devant les filets adverses. Des Reimois qui ont gagné deux de leurs quatre rencontres à l’extérieur. Et en comparant les chiffres entre le première et la seconde période, on peut voir que le TFC n’est ni meilleur, ni plus mauvais avant ou après les citrons ; pour le Stade de Reims, l’efficacité semble plus de mise lors du second acte.
JMR