Il y a 80 ans, Maurice Abadie victime des nazis

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Une émouvante cérémonie à l'éclat particulier

La municipalité de Clermont-Pouyguillès a dévoilé samedi dernier une plaque en mémoire du jeune Maurice Abadie, 19 ans, ce jeune du village victime de la barbarie nazie en juin 1944, un évènement que le maire et conseiller départemental Francis Dupouey a retracé dans une allocution émouvante en présence de membres de la famille, d’autorités et d’une assistance fournie. Tombé par hasard dans un dispositif allemand confronté à des maquisards au château de Lapalu à Moncassin et pris pour un « terroriste », il devait être torturé puis emprisonné avant d’être déporté à destination de Dachau début juillet dans le tristement célèbre et sinistre « train de la mort » dans des conditions inhumaines où il mourra comme tant d’autres avant la destination finale. Ce n’est que plus d’un an après que sa famille saura ce qu’il était advenu.

L’éclat de la cérémonie a été rehaussé par la présence de 68 jeunes de 16-17 ans, garçons et filles, sous l’uniforme du Service National Universel et de leur encadrement qui ont chanté avec brio La Marseillaise et Le Chant des Partisans. Ces jeunes à la présentation impeccable ont fait honneur à leur uniforme et à leur classe d’âge et ont vivement impressionné l’assistance.

L’un deux figurait parmi les porte-drapeaux, portant celui de la Société des membres de la Légion d’honneur du Gers dont la présidente, Nicole Alquier, était présente et fière de cette jeunesse exemplaire.

Moment émouvant avec le chant des partisans interprété par les stagiaires du SNU

Francis Dupouey maire de Clermont-Pouyguillès lors de la découverte de la plaque souvenir de Maurice Abadie. 

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