La résistance dans le mirandais

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LE BATAILLON SOULES, LE BATAILLON DE L’ASTARAC ET DE L’ARROS

La Résistance mirandaise s’inscrit dans le parcours de ce bataillon qui tenait la RN 21 et la voie ferrée qui la longe entre Labéjan et Villecomtal-sur-Arros. Au jour J du débarquement en Normandie et selon les plans prévus, quelque 300 hommes, armés grâce aux parachutages clandestins, sortent de l’ombre et occupent 3 emplacements de maquis : Hoffalt au nord, Larcade au centre et Sahuc au sud, harcèlent les troupes allemandes afin qu’elles ne rejoignent pas le débarquement, avec des actions surprise de guérilla.

Les sabotages se multiplient, isolant les Kommandantur et les axes routiers deviennent propices aux embuscades furtives. Dès le 8 juin au soir, un élément du Bataillon Soulès s’en prend audacieusement à Saint Maur à un convoi allemand de 300 hommes pris par surprise et le contraint à faire demi-tour avec pertes : première attaque du genre dans l’histoire de la libération du Gers et début d’une répression accrue.

Le 20 juin, 800 soldats allemands sont à Mirande durant une semaine pour traquer le maquis Hoffalt qui, avisé in extremis, se disperse momentanément, échappant ainsi au sort tragique du maquis de Meilhan le 7 juillet suivant. Le capitaine Hoffalt et son fils René ainsi qu’Edourd Lepers et l’Espagnol Martin Mortès sont cependant capturés après une traque active dans le secteur de Belloc-Saint Clamens et Moncassin. Les trois premiers sont fusillés et le quatrième déporté. Mais le bataillon poursuivra la lutte.

 

Henri cahiol

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