Il a été question non de Dominique Gardères, Médaille d'or en saut d’obstacles aux Jeux olympiques d'été de 1900 à Paris puisque ce dernier, d’après Wikipédia, est né à Biarritz en 1856 mais surtout est mort en 1898 !! Il s’agit en fait d’Alfred Gardères, né au Houga, ancien officier de cavalerie, qui fut le premier champion olympique de sa discipline, et sur lequel il y aura bientôt une communication.
Il a été question également de Germaine Laborde, miss Gascogne 1928 devenue en 1929 miss France (la seule miss Gascogne à avoir été couronnée).
Aliocha Piéchaud, La vie religieuse dans une petite ville gasconne au tournant des XVIIe et XVIIIe siècles : l’exemple du Saint-Puy.
Transmise dans la famille Dubarry entre 1645 et 1738, la cure de la petite ville du Saint-Puy voit se succéder trois curés qui introduisent en profondeur dans leur paroisse la Réforme catholique issue du concile de Trente. Grâce à un rare corpus de 120 annotations retrouvées dans les registres paroissiaux, touchant aussi bien à la vie paroissiale (59%) qu'aux phénomènes météorologiques (25,5%) et à l'actualité du royaume et de l'Europe (15,5%), il est possible de connaître les modalités précises de la tridentinisation dans le diocèse d'Auch, amorcée sous l'épiscopat de Léonard de Trappes (1600-1629).
Le curé, assisté d'un voire de deux vicaires, doit composer avec l'archevêque, le conseil de fabrique, de nombreuses confréries, une communauté de prêtres obituaires, des chapelains répartis sur son territoire paroissial, et les élites urbaines, pour faire du Saint-Puy une paroisse tridentine modèle. Cela passe notamment par le réaménagement complet de son église, entrepris entre 1679 et 1724, marqué par la commande d'un maître autel-tabernacle, pièce majeure des églises du XVIIe siècle, dont l'acte notarié de commande a été retrouvé par Jacques Lapart ; mais aussi par l'enseignement des fidèles, l'organisation fréquente de processions dans la ville et la campagne, le souci d'une liturgie spectaculaire, les adorations eucharistiques. La vie de confrérie et le culte des saints y sont particulièrement dynamiques.
L'étude de cas d'une famille notable de la ville, les Soubdès, à travers les intervalles intergénésiques et le taux élevé de vocations religieuses, semble confirmer la réussite de cette christianisation, du moins chez les élites, actrices privilégiées de la vie religieuse des petites villes gasconnes.
A la fin de la réunion, présentation par son auteur, Jean-Dominique Lartigue et Jacques Couzinet du beau livre "les moulins de Pardiac Rivière-Basse".
Photo CIO.
