A la recherche des séchoirs à tabac
A la fin des années 1950, la culture du tabac faisait vivre en France quelque 100 000 personnes. Après la Seconde Guerre mondiale et durant des décennies, le Gers prit part à cette aventure et le Garros à Auch abritait alors un imposant magasin de fermentation circulaire où aboutissait la production (on y traitait simultanément jusqu’à 1 500 tonnes de feuilles de tabac).
Le corollaire de cette culture historique était alors, dans la campagne, le séchoir à tabac, bâtiment le plus souvent en bois et à l’architecture singulière (long, étroit et haut) devenu un patrimoine architectural à préserver et qui, curieusement, connaît aujourd’hui d’intéressantes réhabilitations grâce à l’imagination créative des architectes comme on peut le voir sur internet.
Maisons Paysannes de France (Michel Tharan, délégation du Gers) et la Société archéologique et historique du Gers (Henri Calhiol, section de Mirande), conduisent une étude qui passe par un recensement dans l’étendue du projet de Parc naturel régional de l’Astarac c’est-à-dire dans les communes relevant exclusivement des trois communautés de communes : Val de Gers, Astarac Arros en Gascogne et Cœur d’Astarac en Gascogne.
Les personnes possédant un séchoir à tabac, ou connaissant le lieu d’implantation d’un séchoir à tabac, ou ayant des photos de famille avec des séchoirs à tabac ou ayant participé à leur construction ou ayant des informations sur les constructeurs, dans les communes de ces trois communautés de communes, sont invitées à le signaler.
Contact : Henri Calhiol 07.84.69.67.20 ou [email protected]