A l'occasion du 83ème anniversaire de l'appel à la résistance du Général Charles de Gaulle lancé depuis Londres le 18 juin 1940, une cérémonie s'est déroulée au Monument aux morts d’Auch dimanche en tout début de matinée. Il s’agissait de se souvenir de l’appel lancé sur les ondes de Radio-Londres où le Général de Gaulle appelait les Français à refuser la défaite et à poursuivre le combat aux côtés de nos alliés Anglais qui résistaient vaillamment aux armées hitlériennes.
Après la lecture du message de la Fondation de la France libre par Eric Foinet, le capitaine Jean-Christophe Caubet, lira l'appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle : «Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas. Demain comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres ».
Puis ce sera la directrice du cabinet de la préfecture, Julie David, qui se faisait l'interprète du message de Patricia Miralles, Secrétaire d’Etat auprès de la Ministre des Armées :
« La première chose à faire était de hisser les couleurs. La radio s’offrait pour cela. Ne sachant rien des hésitations du gouvernement britannique qui auraient pu lui faire rater son rendez-vous avec le destin de la France, mais certain pourtant de l’appui de Winston Churchill, il rédige son allocution.
En moins de 400 mots ciselés, il s’adresse aux sentiments des Français comme à leur raison. Le diagnostic est lucide, la prédiction raisonnée, l’appel pressant, le message sans équivoque : « Quoi qu'il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas […] En ce jour, notre gratitude s’exprime envers lui, envers ses compagnons, envers toutes celles et tous ceux qui le suivirent et le rejoignirent. Ils manifestèrent qu’il ne pouvait y avoir de France dans l’asservissement ni dans le déshonneur. Qu’il n’y avait pas de France sans liberté ».