Cette onzième journée pour le retrait de la réforme des retraites a mobilisé dans la matinée du jeudi 6 avril selon l’intersyndicale 4 000 manifestants parmi lesquels une cinquantaine de lycéens du Garros et 1 800 selon la police.
Partis de la gare, c’est une masse compacte qui a défilé vers la Patte d’Oie pour rejoindre le boulevard Sadi Carnot, la rue de Metz et la rue d’Étigny où les manifestants firent une halte devant la permanence du député Jean-René Cazeneuve.
Une détermination que Jean-Paul, employé dans une grande surface, veut poursuivre « quoiqu’il en coûte même si mon salaire est amputé de centaines d’euros car c’est trop important, il s’agit de défendre un modèle de société où ont veut en changer les règles ». Même son de cloche avec Isabelle, aide-soignante, qui avance « être prête à réduire certaines dépenses pour gagner deux ans de retraite ».
Quant à l’intersyndicale celle-ci affirme que « la responsabilité de ce mouvement en revient au gouvernement qui en ne répondant pas à le demande de retrait a fait le choix d’accentuer la crise démocratique et sociale ».