Dimanche 19 mars, place Salinis, à 11 h 30 s’est déroulé au monument aux morts en présence d’une vingtaine de porte-drapeaux la cérémonie officielle de la Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.
Après la remise de la médaille de chevalier dans l’ordre du Mérite national à Georges Junca et le dépôt des gerbes, le préfet du Gers, Xavier Brunetière, lu le message de Patricia Mirallès,secrétaire d’Etat auprès des ministres des Armées dont voici un extrait :
« Nul ne conteste que le cessez-le-feu ne fut pas partout respecté. Chez les militaires, comme chez les civils, des morts s’ajoutèrent encore aux morts. Des blessés aux blessés. Des disparus aux disparus. La période qui s’est ouverte après le 19 mars 1962 a été celle de bien des souffrances. Pour les appelés qui sont restés en Algérie, pour les Harkis, pour les victimes civiles des attentats et des massacres, pour ceux qui furent contraints de quitter la terre où ils étaient nés et de découvrir le sentiment de l’exil dans leur propre pays. Le glas tragique en est marqué par tant de dates, dès le soir du 19 mars, le 26 mars, le 14 mai, le 5 juillet… ».