C'est près de 4 000 manifestants selon l'intersyndicale du Gers, 2 000 par la police qui se sont rassemblés pour ce huitième rendez-vous contre le projet de loi de la réforme des retraites
Départ au rond-point des justes, jusqu'à la place de la Libération.
Prise de parole de l'intersyndicale gersoise
Confédération paysanne :
Nous nous retrouvons pour la huitième fois avec des mobilisations jamais vues, même sous la pluie, dans des villes comme Auch d'habitude ce sont les grandes métropoles qui rassemblent le plus de manifestants.
La première attaque contre le régime de retraite, fin 2019 début 2020, a étéstoppée par le covid. Macron et ses valets pensaient que nous serions démobilisés et qu'ils pourraient faire passer leur réforme tranquillement.
F S U :
Mais notre président monarque n'avait pas prédit qu'il n'aurait plus la majorité absolue pour faire passer sa réforme néfaste ? La seule majorité qu'il a obtenue, c'est celle du peuple qui travaille qui est opposé à travailler deux ans de plus. Mais le peuple laborieux de France a compris qu'il était de son devoir de descendre dans la rue pour exprimer son refus. Cette réforme, avec l'inflation galopante qui ne profite qu'à la grande distribution et aux marchands de carburant ne fait qu'exaspéré encore plus le monde du travail.
C F D T :
Le mouvement de contestation ne faibilt pas, le gouvernement dans sa fuite en avant nie la masse de manifestants dans le pays et chaque fois qu'il communique minimise, outrancièrement le nombre de personnes dans les rues du pays ; et en même temps menace les députés Renaissance d'exclusion s'ils ne votent pas le texte. Preuve en est la mobilisation de la rue fait peur à l'exécutif et sa majesté Emmanuel premier.
S U D :
Madame Borne se félicite que le sénat ai voté ce projet néfaste, après avoir utilisé l'article 44-3 qui accélère le vote et empêche tout débat, et cela après avoir supprimé les régimes spéciaux. Elle vente une réforme juste et nécessaire quelle honte !
Madame Borne comment osez vous dire une telle chose ? Comment vous, qui êtes une femme et avec vos collègues femmes du gouvernement, pouvez-vous cautionner une réforme qui pénalise encore une fois de plus les femmes ? Celles qui la plupart du temps ont des carrières hachées et des charges de travail supplémentaires en tant mères de familles.
L'argent existe ! Allons le chercher là ou il est et pas dans la poche des travailleurs. Ce pognon de dingue comme dit l'autre il existe preuve en a été faite le 8 mars journée de défense des droits des femmes. L'action symbolique d'accrochage d'un chèque factice de cinq milliards cinq cent millions d'euros à la grille de la préfecture par une délégation de femmes de l'intersyndicale, accueillies par un cordon de police en est l'illustration.
C F E :
Cette somme c'est le montant des cotisations manquantes aux différences salariales entre les femmes et les hommes.
La mobilisation doit continuer, Macron le porte parole de la finance et du patronat veut coût que coût faire passer cette lois. N'oublions pas les paroles de l'ancien numéro deux du Medef Denis Kessler dans le magasine challenges en 2007 « il s'agit de défaire méthodiquement le programme du conseil national de la résistance » . Cela est on ne peut plus clair. Le grand patronat veut tout simplement casser notre système de protection sociale par répartition créer en 1945 au sortir de la guerre crée par le ministre communiste Ambroise Croizat et donner nos cotisations à l’appétit vorace de la finance et des fonds de pensions, avec tous les dangers que cela engendre, avec le risque de crack boursier comme cela se produit actuellement aux Etats-Unis.
U N E A :
Le ministre Dusopt ou plutôt desposte ose dire que c'est une réforme de gauche alors qu'elle est votée par la droite, honte à vous monsieur le ministre Jaurès doit se retourner dans sa tombe.
Mesdames et messieurs les députés viendriez-vous devant vos électeurs expliquer votre vote ? Quant àvous les sénateurs le peuple vous demandera aussi des comptes.
F O :
Macron qui refuse de recevoir l'intersyndicale car il sait que face aux arguments des syndicalistes il ne pourra pas défendre sa réforme ou plutôt celle du grand patronat ? Il prétend qu'il t a eu concertation, mais qu'elle concertation. Un dialogue de sourd entre le gouvernement aux ordres de la finance et les syndicats. Il préfère aller en Afrique pour sauver la France-Afrique ET continuer de spolier les peuples autochtones encore une fois au bénéfices des multinationales.
C G T :
Quel déni de démocratie de la part de sa majesté Macron premier de refuser de recevoir les représentants du monde du travail par celui qui est censé être le garant des institutions.
Qu'avons nous fait, nous peuple travailleur de France des villes et des champs pour être autant méprisé par celui-ci et ses amis de la finance qui ne connaissent rien à la vie de leurs concitoyens. N'avons nous pas le droit a un peut de bien être après une vie de labeur ?
Ambroise Croizat disait lors de la création de la sécurité sociale « Désormais, nous mettrons l'homme à l'abri du besoin. Nous ferons de de la retraite non plus l'antichambre de la mort mais une nouvelle étape de la vie »
MODEF :
Monsieur le président vous ne voulez pas entendre le cri du peuple de France qui refuse de sacrifier deux ans de sa vie. Vous voulez la révolution, vous allez l'avoir ! Nous ne laisserons pas abuser par un apprenti dictateur . Nos aînés ont écrit la déclaration des droits humain, nous allons les défendre et les faire respecter. La lutte continue jusqu'au retrait ce cette non réforme