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2200 personnes environ ( 1700 selon les RG / 3000 selon les syndicats) ont défilé contre la réforme des retraites ce jeudi 16 février. Partis de la gare d'Auch en destination avenue Pierre Mendes France, avenue de la 1ère armée, avenue d’Alsace, rue de Loraine, rue Gambetta, place de la Libération, (Mairie d’Auch)
Peut-être une légère baisse vu que plusieurs bus ont été affrétés à destination d'Albi amenant les leaders syndicaux, que certains sont peut être déjà en vacances et que tout le monde ne peut pas se permettre de faire grève à chaque fois.
L'intersyndicale appel à une nouvelle journée d'action le 7 mars
Extrait de la prise de parole intersyndicale :
La retraite est une étape de vie. Un moment d'importance qui rompt le rapport de subordination en faisant valoir ses propres droits acquis pendant sa carrière. Cette rupture est attendue et désirée, parfois redoutée mais elle ne laisse jamais indifférent, à mesure qu'on s'en approche.
Depuis l'après-guerre et leurs nombreuses collaborations, les grands patrons n'ont jamais désarmer contre « les Jours Heureux » et l'esprit de résistance. Derrière les mots de l'argumentaire libéral, c'est une nouvelle salve de mensonge et de contre vérité qui s'abattent contre l'intérêt général. L'objectif est d'individualiser notre système de retraite, afin que nous ne soyons plus reliés les uns aux autres par la mécanique de solidarité intergénérationnelle qui prévaut pour une Sécurité Sociale de haut niveau, mais par un rapport capitaliste assuranciel obligatoire.
Le ministre suédois parle d'appauvrissement des retraités et d'un phénomène grandissant dans notre pays. C'est une raison supplémentaire pour nous de combattre bec et ongle ce coup de force des grands patrons et de leurs représentants politiques. Les cortèges dans les rues nous offrent la visibilité indispensable à chacun pour nous rendre compte de l'ampleur de notre engagement contre cette réforme dogmatique de classe.
De plus il n'y a pas d'urgence à mener une réforme que le gouvernement juge « indispensable ». D'autant plus que les chiffres annoncés par le gouvernement sont plus que contestable. Preuve en est qu'il s'oriente vers une adoption déguisée du projet via le dé tricotage de notre système de Sécurité Sociale via le 47.1.
Tous ensemble, nous avons cette souveraineté si nous le décidons. C'est une force sociale sans commune mesure, que celle des travailleuses et travailleurs qui cessent leur travail pour faire entendre leurs exigences. Le mouvement est enclenché. Nous devons désormais aller au bout pour obtenir le retrait de la réforme, la défense des régimes spéciaux, du code des pensions civiles et militaires, le refus d'allongement de la durée de cotisation, de l'âge légal de départ et le retour d'une retraite à 60 ans à taux plein. C'est possible !
L'intersyndicale appelle, dans chaque entreprise, atelier, service, administration, à se réunir et à débattre pour préparer le blocage, à partir du 7 mars, dans le public comme dans le privé, pour faire définitivement reculer le gouvernement, afin qu'il abandonne son projet.
