L'année 2022 a été particulièrement fructueuse pour le coureur moto d'origine vicoise Thomas Wolfarth puisqu'il a remporté le championnat de France WERC ( Week-End Racing Cup). Il vise cette année de nouvelles compétitions et de nouvelles victoires.
Nous l'avons rencontré.
Echanges :
Journal du Gers : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Thomas Wolfarth : J'ai 32 ans, je travaille dans l'aéronautique. Je suis passionné de moto depuis toujours.
Je me suis lancé dans la compétition en 2016 après deux années de roulage qui m'ont permis d'acquérir de bonnes compétences.
Journal du Gers : D'où vous vient cette passion de la moto ?
Thomas Wolfarth : Je suis né dans les paddocks puisque mon père faisait des courses de moto dont le Bol d'Or, une manche du championnat du monde.
Voilà pourquoi je me suis toujours senti comme chez moi sur les circuits.
Journal du Gers : Sur quel type de moto courez-vous ?
Thomas Wolfarth : Actuellement, je suis sur une 1000 cm3, le modèle le plus puissant sur route sur une Yamaha R1.
Journal du Gers : Quelles sont les compétitions auxquelles vous avez participé en 2022 avec quels résultats ?
En 2022, j'ai participé au championnat Werk (Week-end Racing Cup) en 1000 cm3, c'est un championnat de France que j'ai remporté.
2022 a été une saison très aboutie avec uniquement des podiums.
J'ai réalisé 4 victoires, 4 deuxièmes places, 2 troisièmes places, donc que du positif cette année.
Et aucun pépin, pas de casse, pas de chute.
Journal du Gers : Quels sont vos projets pour 2023 ?
Thomas Wolfarth : Suite à ma victoire en 2022, j'ai une place dans un Team pour les 24 heures du Mans moto, c'est une manche pour les championnats du monde et en plus de cela, je vais partir en championnat de France d'endurance toute la saison 2023.
L'endurance se pratique en équipes, nous sommes plusieurs pilotes à courir sur la même moto.
Journal du Gers : A quelle fréquence vous entraînez-vous ?
Thomas Wolfarth : Sur la moto, je ne m'entraîne pas souvent à part mes week-end de course, j'ai dû faire 3 ou 4 week-end d'entraînement pas plus.
C'est une question de budget car les entraînements coûtent cher mais aussi un problème de jours de congé à prendre que je réserve pour les courses.
En revanche, j'ai un entraînement physique important car c'est un sport qui est très physique.
Il faut travailler le gainage, la souplesse, la mobilité sur le moto et le cardio.
Journal du Gers : Etes-vous soutenu par des sponsors, une association ?
Thomas Wolfarth : Je suis soutenu par une association Pro Gers qui cette année est soutenue par pas mal de sponsors mais il en manque toujours pour réaliser une saison complète.
Les sponsors peuvent défiscaliser leurs dons et l'association peut accompagner les sponsors sur les week-end de course pour découvrir le milieu.