Face au risque de fermeture de la clinique de Gascogne, la CGT Santé apporte son soutien aux salariés

« Nous apportons tout notre soutien aux salariés de la clinique de Gascogne, ils sont particulièrement dans une situation anxiogène, personne ne sait ce qu’ils vivent », déclarait Christophe Bukovec, secrétaire de la CGT santé et action sociale, ce vendredi 14 octobre lors d’une conférence de presse. Ce dernier avant de rentrer dans le vif du sujet rappela les nombreuses alertes de menaces de fermeture depuis les divers rachats de la clinique Carlier par Vitalia, Elsan, et par Clinavenir en 2018.

« Dernièrement en janvier 2022 nous avons une fois de plus alerté sur la situation financière de la clinique et ses grosses difficultés de paiement des salaires. Jamais il n’a été question d’une proposition de restructuration, on s’interroge pourquoi sur ce manque de réaction, il s’agit bien là d’un échec de Clinavenir », lance Christophe Bukovec.

Placée en redressement judiciaire depuis le 11 juillet dernier, la clinique maintient son activité, mais pour combien de temps ! Car à ce jour rien ne laisse entrevoir une solution avec l’hôpital qui s’oppose à un  groupement de coopération sanitaire (GCS) qui privilégierait une coopération public-privé.

Quant à la reprise de la clinique de Gascogne par deux groupes, Avec et Adef, ces deux repreneurs sont loin d’avoir « une bonne presse »… Le tribunal de commerce donnera sa décision le 4 novembre.

Mercredi 26 octobre une réunion est prévue entre la préfecture et l’ARS pour trouver une solution sur les risques de fermeture de la clinique. Si cela était le cas, l’offre de soins dans le Gers se verrait privé de soins d’ophtalmologie, d’ORL et d’urologie.

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