La mise sous redressement judiciaire le 11 juillet de la Clinique de Gascogne survient après plusieurs mesures de sauvegardes mise en place depuis un an, la trésorerie suite à la crise COVID s’est détériorée, aujourd’hui les 110 emplois salariés sont menacés ainsi que l’activité de 60 praticiens opérant au sein du plateau technique.
Les salariés par la voix de leurs représentants du personnel font connaitre leurs inquiétudes et leurs appréhensions. Ils restent positifs sur l’issue envisagée par l’ARS d’un projet collaboratif avec l’Hôpital d’Auch pour maintenir l’offre chirurgicale dans ce désert médical qu’est le Gers.
En effet sur 185 000 gersois dont 36 000 pour l’agglomération auscitaine, 24% a plus de 65 ans, la Clinique de Gascogne représente 60 % de l’offre chirurgicale du département, le reste étant effectué par l’Hôpital d’Auch qui n’a pas les moyens d’étendre son activité au vu des locaux vétustes et du manque de personnel médical.
La fermeture de la Clinique de Gascogne et de son bloc opératoire entrainerait selon le Directeur de l’ARS Régionale Mr Jaffre une crise sanitaire majeure pour le département.
Malheureusement la Direction de l’Hôpital d’Auch ne veut pas travailler à l’élaboration d’un projet commun. En effet le 29 juillet a eu lieu une réunion entre tous les acteurs qui n’a pas permis d’enclencher les démarches de création d’un modèle nouveau de collaboration pour le maintien de l’activité et des emplois.
Le tribunal de Commerce suite à l’audience du 2 septembre maintient la période d’observation.
Vendredi 9 septembre se tiendra une réunion majeure pour l’avenir de la Clinique de Gascogne et le Gers, réunissant tous les acteurs politiques au cœur du sujet.
Le Syndicat Force Ouvrière de la Clinique de Gascogne.