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Ce samedi à Auch (Gers), c’était « la Marche des Fiertés » gersoise : quelques 300 gersois s’étaient donné rendez-vous place de la libération avec beaucoup de jeunes en tenues et accoutrements originaux et colorés. Après les discours de militantes du Planning précisant le but de cette manifestation et les différents partenaires (Amnesty International Gers, Clar-T, le Pop Circus, Valoris, Les sorcières Mal Braisées, la CGT [qui ouvrait le cortège et assurait la sono], la Délégation Interministérielle à la Lutte contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine Anti-LGBT, la mairie d’Auch et le Conseil Départemental) le cortège s’engouffrait dans la rue de Metz pour le tour de ville.
Extraits du communiqué
Si la communauté LGBT+ est plus visible dans une société qui évolue (ce genre de manifestation en en étant l’expression), il n’empêche qu’il subsiste des discriminations et des violences lgbtophobes, comme ce fut le cas récemment à Oslo (attentat faisant deux morts et 21 blessés) ou à Bordeaux lors de la marche des Fiertés il y a 15 jours. Les décisions récentes de la Cour suprême des USA sur l’IVG sont dénoncées comme attaque gravissime contre les droits des femmes. Le Planning accueille jeunes et moins jeunes sur ces questions, celles et ceux qui ne peuvent vivre pleinement leur identité de genre, leur orientation amoureuse et/ou sexuelle, leurs projets de parentalité ou de non-parentalité. Pour ce faire, le PF32 ( le planning familial du Gers)a prévu de fonder un centre de ressources LGBT+ avec animations, conférences et espace de documentation.
Après un lancer de HoliColors (poudre colorée) devant l’escalier monumental, et des cris lancés pour exprimer le bonheur de cette fête en toute fierté et liberté, deux militantes d’Amnesty International ont prononcé un discours place Villaret-Joyeuse pour évoquer la situation des militant·es LGBT+ en Ukraine, avant la guerre (répression policière en 2019) et après. C’était l’occasion de relever le problème des étrangers qui vivaient en Ukraine et qui n’ont pas été accueillis en Europe, refusés par la Pologne, victimes de groupes mafieux à la frontière polono-ukrainienne.
Le cortège a rejoint ensuite la haute ville pour un prendre une bonne douche rafraichissante et joyeuse aux jets d’eau et se disperser jusqu’au soir pour une soirée très festive à l’espace Vent d’Autan.
